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Économie - Europe - Consommation

Les Européens de plus en plus séduits par le low cost

La Dacia Logan de Renault devrait écouler 60 000 voitures sur l’ensemble de ses marchés cette année.

Les automobilistes sont de plus en plus intéressés par les véhicules à bas coût, selon une étude européenne de l'Observatoire Cetelem de l'automobile menée dans six pays (Allemagne, Espagne, France, Italie, Portugal, Royaume-Uni) et rendue publique hier.
Près de 30 % des Européens et 20 % des Français envisagent d'acquérir une voiture low cost en 2010, selon l'étude. Dans un contexte de crise, 53 % des Européens interrogés et 49 % des Français estiment que le prix le plus juste pour un véhicule neuf se situe entre 8 000 et 10 000 euros.
Afin de réduire leurs dépenses, 56 % des Européens, et les Français dans une même proportion, sont prêts à sacrifier le standing du véhicule ou les équipements de navigation comme le GPS.
Cette étude montre d'autre part que la voiture à bas coût bénéficie d'une bonne image. Si les automobilistes reconnaissent que celle-ci est moins élégante ou moins confortable, pour 80 % des Européens et 40 % des Français, un véhicule low cost est compatible avec les dimensions « sécurité », « fiabilité » et « préservation de l'environnement ».
L'arrivée prochaine sur le marché de véhicules fabriqués en Chine ou en Inde ne suscite pas de rejet massif : 57 % des Européens et 41 % des Français se déclarent prêts à en acheter un quand ils seront disponibles, considérant d'ores et déjà qu'ils répondront aux normes minimales de sécurité.
À la hausse des prix, s'ajoutent aussi les difficultés grandissantes pour circuler dans les villes et s'y garer, une réglementation plus stricte et l'omniprésence de la pollution. Par conséquent, pour 79 % des Européens et 62 % des Français, posséder une voiture est devenu une contrainte, ce qui accroît encore l'intérêt pour le low cost.
L'automobiliste fait durer aujourd'hui sa voiture au maximum et l'utilise moins : l'automobiliste français, qui parcourait une moyenne de 13 000 km par an en 1998, a roulé en 2008 1 000 km de moins qu'il y a dix ans.
À l'instar de la Dacia Logan de Renault, qui devrait en écouler 60 000 sur l'ensemble de ses marchés cette année, la voiture low cost est devenue un levier pour les constructeurs automobiles dont les perspectives s'annoncent médiocres pour 2010, estiment les analystes de l'Observatoire Cetelem.
Les automobilistes sont de plus en plus intéressés par les véhicules à bas coût, selon une étude européenne de l'Observatoire Cetelem de l'automobile menée dans six pays (Allemagne, Espagne, France, Italie, Portugal, Royaume-Uni) et rendue publique hier.Près de 30 % des Européens et 20 % des Français...

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