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Les syriaques, une communauté chrétienne en voie de disparition

Apprendre la langue

« Shlomo » (salut). C'est ainsi qu'on se dit bonjour à l'Association des amis de la langue syriaque, présidée par Robert Gabriel et qui se trouve à Sad el-Bauchrieh. Lors de la réunion mensuelle de l'association, la conversation se fait en anglais, en arabe, en français et en syriaque.
On parle de la page qui a été créée sur Facebook « the friends of the syriac language », des activités à venir, des classes, des livres qu'il faut adopter pour enseigner la langue, des projets de l'été...
Tous les après-midi, selon les niveaux des élèves, des classes sont données. Ces classes mobilisent des membres de la communauté, certes, mais aussi des maronites qui cherchent un retour aux sources. La langue intéresse également des chercheurs qui travaillent dans le domaine de l'histoire ou de l'archéologie.
Toujours à Sad el-Bauchrieh, une école de la communauté syriaque a vu le jour en 1975. Il s'agit de la TMS (Taw Mim Simkat), qui compte actuellement 305 élèves et qui a des classes de la maternelle au brevet.
Le trésorier de l'école, Georges Makdessi, souligne que l'école adopte le programme officiel, donne des cours de langues arabe, anglaise et française ainsi qu'en langue syriaque, à raison de deux heures par semaines.
Située dans les quartiers pauvres et mixtes de la banlieue est de Beyrouth, l'école accueille des élèves qui n'appartiennent pas à la communauté syriaque (35 %). Pour tenter d'aider tant bien que mal les familles et être présente auprès des enfants, l'école sert tous les lundis, mercredis et jeudis des sandwichs à tous les élèves et du lait aux tout-petits des classes maternelles.
L'école est quasi gratuite et reçoit des aides des membres de la communauté syriaque établis en Suède et aux États-Unis.
Une autre école relevant de la communauté syriaque se trouve à Mousseitbé. Comme la majorité des membres de la communauté a quitté la zone pour s'établir ailleurs durant la guerre du Liban, les élèves de l'école sont en majorité musulmans.

« Shlomo » (salut). C'est ainsi qu'on se dit bonjour à l'Association des amis de la langue syriaque, présidée par Robert Gabriel et qui se trouve à Sad el-Bauchrieh. Lors de la réunion mensuelle de l'association, la conversation se fait en anglais, en arabe, en français et en syriaque. On parle de la page qui a...