De gauche à droite: Denis Gaillard, Julien Le Bot, Bénédicte Maze, Jany Bourdais, Hania Mroué et Nadim Tarazi. (Michel Sayegh)
Plusieurs expositions d'œuvres de graphistes ou de livres illustrés sont prévues, de même que des rencontres avec des artistes illustrateurs et bédéistes, des tables rondes, un festival du film animé, des projections de longs-métrages...
Le programme de la manifestation « Point, ligne, bulle » a été annoncé hier au cours d'une conférence de presse tenue à la Mission culturelle française par Jany Bourdais, attaché culturel près l'ambassade de France, en présence de Denis Gaillard (directeur de la MCF), de Hania Mroué (Metropolis Cinema), de Nadim Tarazi (Maison du livre), de Nadine Touma (Dar Onboz) et de Julien Le Bot et Bénédicte Maze, de la Mission culturelle.
La manifestation a pour objectif de «mettre en évidence la richesse et la diversité du dessin », a noté M. Bourdais. Elle rassemble aussi bien des œuvres originales bidimensionnelles, que des animations, des films, des bandes dessinées ou des livres jeunesse, mais aussi des films traversés par l'histoire de la bande dessinée et ses possibilités. De même, les artistes présentés évoluent indifféremment dans le champ des arts plastiques, de l'illustration, de la bande dessinée, du social, du politique, du cinéma...
« Point, ligne, bulle » fait référence à une conception élargie de la notion du dessin. « Le point, la ligne, la bulle sont les artifices d'une main qui rêve d'autre chose», indique l'affiche de la manifestation qui se tient en collaboration avec le magazine Samandal, Dar Onboz, Metropolis Cinema, la Maison du livre, l'ALBA et les éditions Glénat.
Les expositions
Quatre expositions son prévues du 23 novembre au 22 décembre.
- La salle d'exposition de la Mission culturelle française accueille les illustrations, photographies et animations de Ghassan Halwani, regroupées sous le titre « Barbarella... Où vas-tu ? ».
- «L'illustration universelle des droits de l'homme », une exposition de planches de bandes dessinées réalisées, à la demande d'Amnesty International, par plusieurs artistes de renommée mondiale pour illustrer la Déclaration des droits de l'homme.
Résultat : un ouvrage publié aux éditions Glénat et une exposition itinérante, mais aussi et surtout un regard renouvelé sur cet écrit fondateur qui permet par la même occasion de le rendre visible et accessible à d'autres publics. De Rosinski à Wolinski, en passant par Bilal, Guardino, Charb, Quino, Mandel, Baudoin, Hippolyte et beaucoup d'autres, ces artistes mettent leur talent au service de cette noble cause.
- «Amalgame» est le titre de l'exposition de Maya Zankoul. C'est également le titre de son blog et de son ouvrage. Les thèmes qui nourrissent son inspiration de graphiste et de blogueuse: la difficulté de travailler en indépendant à l'insoutenable circulation automobile à Beyrouth, des ravages du tourisme de masse à la privatisation du littoral. Un œil à la fois critique et bienveillant.
- Dar Onboz expose pour sa part des livres pour enfants et des planches de dessin à la Médiathèque du CCF. Par ses livres illustrés en langue arabe et notamment par ses choix dans le domaine du dessin, cette maison d'édition veut «susciter l'intérêt des enfants pour l'art, éveiller leur créativité et renforcer leur moi imaginaire dans leur langue maternelle ». Elle fait appel à des artistes qui partagent ces convictions. Son ambition est de «publier des livres illustrés qui jalonnent les différentes étapes de l'enfance, des artistes qui contribuent à garder vivaces l'esprit d'éveil et la sensibilité à l'art qui résident en chacun de nous». Dar Onboz, ce sont différents artistes qui collaborent avec les trois piliers de la maison : Raya Khalaf (direction artistique), Sivine Ariss (musique et mise en scène) et Nadine Touma (rédaction et mise en scène).
Tables rondes
- «Les livres pour enfants doivent être en couleurs», mardi 24 novembre à 18h30, salle de conférence. Un artiste illustrateur, un éditeur de livres pour enfants, un bibliothécaire jeunesse et un professeur d'art se réuniront le 24 novembre pour croiser leurs expériences respectives. Ils aborderont les diverses interprétations de la notion de dessin dans leur métier. Ils examineront ce que peut être la vision de l'artiste illustrateur de livres pour enfants, comment se définit le dessin par rapport au texte et à quelle vision éditoriale aboutit une remise en cause des notions communément admises de l'illustration des livres pour la jeunesse.
Avec Michèle Standjovsky, professeur à l'ALBA, directrice du département «illustration», Hiba Farran, illustratrice, et Nadine Touma, éditrice.
- Mercredi 16 décembre, 18h30, à la salle de conférence, la parole est donnée aux dessinateurs de presse au cours d'une rencontre avec Mazen Kerbaj, Stavro, Armand Homsi, Benoît Debbané et Maya Zankoul.
Le dessin de presse ressemble à la fois à une figure libre et à un exercice obligé : il peut avoir plusieurs fonctions, mais déborde le plus souvent de son cadre propre. Comment expliquer ce rôle persistant du dessin ? Que peut encore nous apprendre le dessin de presse de la société libanaise ?
Les rencontres de la BD
Du 7 au 14 décembre, à l'ALBA, Sin el-Fil, en collaboration avec la Maison du livre, plusieurs artistes de la BD sont invités dont le Français Charles Berberian, les Italiens Elettra Stamboulis et Gianluca Constantini, le Serbe Alexandre Zograf et d'autres encore pour une semaine d'échanges avec les acteurs de la bande dessinée libanaise. Au centre de ces rencontres, deux événements: une table ronde qui réunira les artistes invités avec des dessinateurs libanais (Zeina Abirached; le groupe Samandal avec Léna Merhej, Hatem Imam et Omar Khouri ; Michèle Standjovski de l'ALBA avec Ralph Doumit, Farah Nehmé, Ghadi Ghosn) pour des échanges professionnels. D'autre part, un atelier de la BD, auquel participeront des étudiants de l'ALBA et d'autres dessinateurs libanais, et qui se tiendra trois jours de suite, chaque jour étant animé par un invité différent représentant de la BD de son pays: française, italienne et serbe. Autour de ces deux manifestations, deux expositions italiennes ainsi qu'une exposition de la BD libanaise.
Festival « Beyrouth animée »
Dans une première initiative du genre au Liban, l'Association Metropolis présente, en partenariat avec le magazine Samandal et en collaboration avec l'association culturelle Beirut DC, le festival d'animation «Beyrouth animée» qui se tiendra du 16 au 20 novembre, au cinéma Empire-Sofil. Sita Sings the Blues, premier long-métrage de la jeune Nina Paley, inaugurera la première édition de «Beyrouth animée». L'animation dans le monde arabe sera aussi à l'affiche du festival. En plus de plusieurs courts-métrages arabes inédits au Liban ainsi que des courts-métrages libanais à découvrir lors de cette première édition, le jeune public pourra assister à la projection d'un des premiers longs-métrages arabes d'animation, Le Fil de la vie, film syrien de Razam Hijazi (2006).
La sélection est sur
metropoliscinema.net.
Longs-métrages inspirés de BD
«Des bulles dans le plan: le cinéma et la bande dessinée font-ils bon ménage?» Pour tenter une esquisse de réponse à cette interrogation, la Mission culturelle française donnera à voir, à partir du 8 décembre, au théâtre Montaigne, plusieurs exemples d'adaptation de bandes dessinées au cinéma. Au programme: deux films d'Alain Resnais (I Want to Go Home, La vie est un roman). Également au programme : Immortel (Ad Vitam) de Enki Bilal, Largo Winch de Jérôme Salle, L'an 01 de Jacques Doillon avec la participation d'Alain Resnais, Gébé et Jean Rouch.
Cinérécré
- Vendredi 18 décembre, à 16h30 et 20h00, en écho à la table ronde «Les livres pour enfants doivent être en couleurs», deux séances de courts-métrages présentées en partenariat avec l'Agence du court-métrage (France - 1995/2009 - 1h13). Du noir et blanc à l'utilisation malicieuse de la couleur, des films qui inventent leur monde et leurs histoires dans d'autres tonalités. À partir de 8 ans, mais aussi pour les adultes.
- Vendredis 4 et 11 décembre, à 16h30, projection de Asterix et Obelix, Mission Cléopâtre, d'Alain Chabat.
Parmi les rendez-vous à signaler également : le mardi 22 décembre, à 18h00, le lancement du numéro 7 de la revue as-Samandal. En s'associant à cet événement, la MCF souhaite rendre hommage à cette association qui, avec 50 contributeurs issus de 14 pays, tisse, à travers le monde arabe, des liens entre les artistes de la bande dessinée qui travaillent en trois langues, établissant ainsi un solide réseau de professionnels en continuelle
expansion.
Le programme de la manifestation « Point, ligne, bulle » a été annoncé hier au cours d'une conférence de presse tenue à la Mission culturelle française par Jany Bourdais, attaché culturel près l'ambassade de France, en présence de Denis Gaillard (directeur de la MCF), de Hania Mroué (Metropolis Cinema), de Nadim Tarazi (Maison du livre), de Nadine Touma (Dar Onboz) et de Julien Le Bot et Bénédicte Maze, de la Mission culturelle.
La manifestation a pour objectif de «mettre en évidence la richesse et la diversité du dessin », a noté M. Bourdais. Elle rassemble aussi bien des œuvres originales bidimensionnelles, que des animations, des films, des bandes dessinées ou des livres jeunesse, mais aussi des films traversés par l'histoire de la bande dessinée et ses possibilités. De même, les artistes présentés évoluent indifféremment dans le champ des arts plastiques, de l'illustration, de la bande dessinée, du social, du politique, du cinéma...
« Point, ligne, bulle » fait référence à une conception élargie de la notion du dessin. « Le point, la ligne, la bulle sont les artifices d'une main qui rêve d'autre chose», indique l'affiche de la manifestation qui se tient en collaboration avec le magazine Samandal, Dar Onboz, Metropolis Cinema, la Maison du livre, l'ALBA et les éditions Glénat.
Les expositions
Quatre expositions son prévues du 23 novembre au 22 décembre.
- La salle d'exposition de la Mission culturelle française accueille les illustrations, photographies et animations de Ghassan Halwani, regroupées sous le titre « Barbarella... Où vas-tu ? ».
- «L'illustration universelle des droits de l'homme », une exposition de planches de bandes dessinées réalisées, à la demande d'Amnesty International, par plusieurs artistes de renommée mondiale pour illustrer la Déclaration des droits de l'homme.
Résultat : un ouvrage publié aux éditions Glénat et une exposition itinérante, mais aussi et surtout un regard renouvelé sur cet écrit fondateur qui permet par la même occasion de le rendre visible et accessible à d'autres publics. De Rosinski à Wolinski, en passant par Bilal, Guardino, Charb, Quino, Mandel, Baudoin, Hippolyte et beaucoup d'autres, ces artistes mettent leur talent au service de cette noble cause.
- «Amalgame» est le titre de l'exposition de Maya Zankoul. C'est également le titre de son blog et de son ouvrage. Les thèmes qui nourrissent son inspiration de graphiste et de blogueuse: la difficulté de travailler en indépendant à l'insoutenable circulation automobile à Beyrouth, des ravages du tourisme de masse à la privatisation du littoral. Un œil à la fois critique et bienveillant.
- Dar Onboz expose pour sa part des livres pour enfants et des planches de dessin à la Médiathèque du CCF. Par ses livres illustrés en langue arabe et notamment par ses choix dans le domaine du dessin, cette maison d'édition veut «susciter l'intérêt des enfants pour l'art, éveiller leur créativité et renforcer leur moi imaginaire dans leur langue maternelle ». Elle fait appel à des artistes qui partagent ces convictions. Son ambition est de «publier des livres illustrés qui jalonnent les différentes étapes de l'enfance, des artistes qui contribuent à garder vivaces l'esprit d'éveil et la sensibilité à l'art qui résident en chacun de nous». Dar Onboz, ce sont différents artistes qui collaborent avec les trois piliers de la maison : Raya Khalaf (direction artistique), Sivine Ariss (musique et mise en scène) et Nadine Touma (rédaction et mise en scène).
Tables rondes
- «Les livres pour enfants doivent être en couleurs», mardi 24 novembre à 18h30, salle de conférence. Un artiste illustrateur, un éditeur de livres pour enfants, un bibliothécaire jeunesse et un professeur d'art se réuniront le 24 novembre pour croiser leurs expériences respectives. Ils aborderont les diverses interprétations de la notion de dessin dans leur métier. Ils examineront ce que peut être la vision de l'artiste illustrateur de livres pour enfants, comment se définit le dessin par rapport au texte et à quelle vision éditoriale aboutit une remise en cause des notions communément admises de l'illustration des livres pour la jeunesse.
Avec Michèle Standjovsky, professeur à l'ALBA, directrice du département «illustration», Hiba Farran, illustratrice, et Nadine Touma, éditrice.
- Mercredi 16 décembre, 18h30, à la salle de conférence, la parole est donnée aux dessinateurs de presse au cours d'une rencontre avec Mazen Kerbaj, Stavro, Armand Homsi, Benoît Debbané et Maya Zankoul.
Le dessin de presse ressemble à la fois à une figure libre et à un exercice obligé : il peut avoir plusieurs fonctions, mais déborde le plus souvent de son cadre propre. Comment expliquer ce rôle persistant du dessin ? Que peut encore nous apprendre le dessin de presse de la société libanaise ?
Les rencontres de la BD
Du 7 au 14 décembre, à l'ALBA, Sin el-Fil, en collaboration avec la Maison du livre, plusieurs artistes de la BD sont invités dont le Français Charles Berberian, les Italiens Elettra Stamboulis et Gianluca Constantini, le Serbe Alexandre Zograf et d'autres encore pour une semaine d'échanges avec les acteurs de la bande dessinée libanaise. Au centre de ces rencontres, deux événements: une table ronde qui réunira les artistes invités avec des dessinateurs libanais (Zeina Abirached; le groupe Samandal avec Léna Merhej, Hatem Imam et Omar Khouri ; Michèle Standjovski de l'ALBA avec Ralph Doumit, Farah Nehmé, Ghadi Ghosn) pour des échanges professionnels. D'autre part, un atelier de la BD, auquel participeront des étudiants de l'ALBA et d'autres dessinateurs libanais, et qui se tiendra trois jours de suite, chaque jour étant animé par un invité différent représentant de la BD de son pays: française, italienne et serbe. Autour de ces deux manifestations, deux expositions italiennes ainsi qu'une exposition de la BD libanaise.
Festival « Beyrouth animée »
Dans une première initiative du genre au Liban, l'Association Metropolis présente, en partenariat avec le magazine Samandal et en collaboration avec l'association culturelle Beirut DC, le festival d'animation «Beyrouth animée» qui se tiendra du 16 au 20 novembre, au cinéma Empire-Sofil. Sita Sings the Blues, premier long-métrage de la jeune Nina Paley, inaugurera la première édition de «Beyrouth animée». L'animation dans le monde arabe sera aussi à l'affiche du festival. En plus de plusieurs courts-métrages arabes inédits au Liban ainsi que des courts-métrages libanais à découvrir lors de cette première édition, le jeune public pourra assister à la projection d'un des premiers longs-métrages arabes d'animation, Le Fil de la vie, film syrien de Razam Hijazi (2006).
La sélection est sur
metropoliscinema.net.
Longs-métrages inspirés de BD
«Des bulles dans le plan: le cinéma et la bande dessinée font-ils bon ménage?» Pour tenter une esquisse de réponse à cette interrogation, la Mission culturelle française donnera à voir, à partir du 8 décembre, au théâtre Montaigne, plusieurs exemples d'adaptation de bandes dessinées au cinéma. Au programme: deux films d'Alain Resnais (I Want to Go Home, La vie est un roman). Également au programme : Immortel (Ad Vitam) de Enki Bilal, Largo Winch de Jérôme Salle, L'an 01 de Jacques Doillon avec la participation d'Alain Resnais, Gébé et Jean Rouch.
Cinérécré
- Vendredi 18 décembre, à 16h30 et 20h00, en écho à la table ronde «Les livres pour enfants doivent être en couleurs», deux séances de courts-métrages présentées en partenariat avec l'Agence du court-métrage (France - 1995/2009 - 1h13). Du noir et blanc à l'utilisation malicieuse de la couleur, des films qui inventent leur monde et leurs histoires dans d'autres tonalités. À partir de 8 ans, mais aussi pour les adultes.
- Vendredis 4 et 11 décembre, à 16h30, projection de Asterix et Obelix, Mission Cléopâtre, d'Alain Chabat.
Parmi les rendez-vous à signaler également : le mardi 22 décembre, à 18h00, le lancement du numéro 7 de la revue as-Samandal. En s'associant à cet événement, la MCF souhaite rendre hommage à cette association qui, avec 50 contributeurs issus de 14 pays, tisse, à travers le monde arabe, des liens entre les artistes de la bande dessinée qui travaillent en trois langues, établissant ainsi un solide réseau de professionnels en continuelle
expansion.
Plusieurs expositions d'œuvres de graphistes ou de livres illustrés sont prévues, de même que des rencontres avec des artistes illustrateurs et bédéistes, des tables rondes, un festival du film animé, des projections de longs-métrages...Le programme de la manifestation « Point, ligne, bulle » a...
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