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Sport

OL-OM, un match fou, fou, fou !

Le choc des Olympiques entre Lyon et Marseille a accouché d'un match exceptionnel à rebondissements et spectaculaire (5-5). Avec un final à couper le souffle qui fait les affaires de Bordeaux, toujours en tête de la Ligue 1.
Comme dirait un certain Thierry Roland : « Oh, quel pied ! » Ce week-end, le choc des Olympiques a atteint des sommets. Pas de vainqueur à l'arrivée. Mais après tout, peu importe. Après moins d'un quart d'heure de jeu, le tableau d'affichage avait déjà bougé trois fois. Diawara de la tête (1-1, 11e), répondant à l'ouverture du score magnifique de Pjanic (1-0, 3e), avant que Govou n'écarte la défense marseillaise à la manière de Moïse pour trouver la lucarne de Mandanda (2-1, 14e). Des buts, de l'engagement, un rythme de folie, deux équipes portées vers l'offensive... Tous les ingrédients pour se régaler. Lyon choisissait alors de laisser l'initiative aux Marseillais en jouant très bas. Pour mieux gicler en contre (32e, 41e). L'OM monopolisait certes le ballon, mais n'en faisait pas grand-chose. Et pourtant... Sur une frappe flottante de Cheyrou, Lloris relançait le suspense avec une grossière faute de mains (2-2, 44e).
Pire, le portier lyonnais se révélait impuissant dès le retour des vestiaires sur un extérieur du pied de toute beauté de Koné (2-3, 47e). Un but sous forme de coup de bambou pour l'OL. Que ce soit sur le plan physique comme mental. Lyon était même à deux doigts de prendre l'eau sur un contre éclair conclu par Brandao et anéanti par un énorme Lloris (53e). Boosté par son 3e but, l'OM continuait d'appuyer sur le champignon, mais ni Niang (55e), ni Abriel (58e), ni Mbia (61e) n'attrapaient le cadre. Lyon tentait bien de reprendre la direction des opérations. Sauf que l'ensemble manquait cruellement de spontanéité (70e, 71e). Et Marseille se chargeait d'assommer l'OL par l'intermédiaire de Brandao, plus prompt que Michel Bastos (2-4, 79e). Le but du KO, pensait-on alors. C'était sans compter ce diable de Lisandro. D'un petit coup de patte magique, l'Argentin redonnait espoir à tout Gerland (3-4, 81e) avant d'égaliser sur un penalty sifflé pour une main involontaire de Heinze (4-4, 84e). Et ce scénario de folie n'était pas fini. Sur un nuage, Lyon enfonçait le clou juste avant le temps additionnel sur une action d'une fluidité époustouflante avec, à la conclusion, Michel Bastos (5-4, 90e). Le but de la victoire ? Pas du tout. Toulalan, mis sous pression, mettait un terme à ce match extraordinaire en poussant le cuir dans ses propres filets (5-5, 90e+3). Messieurs, on en redemande !

Le choc des Olympiques entre Lyon et Marseille a accouché d'un match exceptionnel à rebondissements et spectaculaire (5-5). Avec un final à couper le souffle qui fait les affaires de Bordeaux, toujours en tête de la Ligue 1. Comme dirait un certain Thierry Roland : « Oh, quel pied ! » Ce week-end, le choc des Olympiques a atteint des...
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