Absent contre l’Éire, Ribéry, plusieurs fois décisif avec les Bleus, devrait être la plaque tournate de l'équipe de France en cas de qualification pour le Mondial 2010.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la France a appris ces derniers mois à évoluer sans son leader technique, et le patron des Bleus va pouvoir puiser dans ses souvenirs les plus récents pour composer sa ligne d'attaque.
Contre les Féroé (1-0, le 12 août), la Roumanie (1-1, le 5 septembre) et la Serbie (1-1, le 9 septembre), Ribéry, tout juste revenu de blessure, n'était entré en jeu qu'en fin de match avant de renoncer pour de bon aux deux derniers rendez-vous du groupe 7 des qualifications (face aux Féroé et l'Autriche).
Autant d'occasions qui ont permis à Domenech de se forger quelques certitudes et à des remplaçants potentiels de se distinguer.
Si aucune surprise n'est attendue sur le plan tactique (le retour de Gourcuff devant coïncider avec un passage au traditionnel 4-2-3-1 après deux rencontres disputées en 4-4-2), c'est sur le choix des hommes que devrait porter l'essentiel des réflexions du sélectionneur durant la semaine.
Anelka et/ou Govou ?
Qui sera choisi pour occuper le poste de milieu droit et par extension qui sera l'avant-centre contre l'Éire ? À droite, Domenech sera devant un terrible dilemme, les deux candidats « naturels », Anelka et Govou, étant en grande forme. Après une longue blessure qui a perturbé son intersaison, le Lyonnais a retrouvé son niveau, et son retour en sélection au mois d'octobre a sonné comme une évidence.
Avec Govou, Domenech peut compter sur un vrai spécialiste du côté droit. Son but exceptionnel (une chevauchée de 50 mètres avant une frappe en pleine lucarne), lors du choc contre Marseille (5-5), a de quoi faire réfléchir le technicien tricolore. En secret, Domenech doit sans doute rêver de refaire le même coup que le 6 septembre 2006 quand un doublé de Govou, titularisé à la surprise générale, avait terrassé les champions du monde italiens (3-1) au Stade de France dans le cadre des qualifications de l'Euro 2008.
Mais c'est la piste menant à Anelka qui tient largement la corde. Nico traverse sans aucun doute la période la plus faste de sa carrière. S'il a été exceptionnel à la pointe de l'attaque contre la Serbie et si c'est à ce poste qu'il évolue désormais avec Chelsea, le meilleur canonnier de la Premier League en 2008-09 a souvent dépanné à droite, que ce soit en club ou en sélection.
Gignac préféré à Benzema
Un exil temporaire d'Anelka à droite aurait pour conséquence logique de libérer un espace au poste d'avant-centre et ouvrirait en grand les portes pour une titularisation de Gignac. Sans le dire ouvertement, Domenech a en effet clairement pris le parti du Toulousain dans le duel qui l'oppose à Benzema.
Certes, Gignac est loin de ses statistiques de la saison passée et n'a inscrit que trois buts en L1. Mais il plane avec les Bleus avec quatre réalisations en huit capes.
Certains signes ne trompent d'ailleurs pas : depuis sa première apparition en équipe de France, le 1er avril contre la Lituanie, Gignac a toujours été aligné par Domenech (4 titularisations, 4 entrées en jeu) alors que Benzema ronge son frein sur le banc. La titularisation du Madrilène avec l'équipe de France bis contre l'Autriche (3-1), le 14 octobre, a même officialisé son statut de remplaçant de luxe. Buteur ce soir-là, Benzema avait eu la désagréable surprise de voir Gignac, entré en jeu en seconde période, expédier une frappe lumineuse en pleine lucarne. De quoi décourager le joueur du Real et conforter les options de Domenech.
Contre les Féroé (1-0, le 12 août), la Roumanie (1-1, le 5 septembre) et la Serbie (1-1, le 9 septembre), Ribéry, tout juste revenu de blessure, n'était entré en jeu qu'en fin de match avant de renoncer pour de bon aux deux derniers rendez-vous du groupe 7 des qualifications (face aux Féroé et l'Autriche).
Autant d'occasions qui ont permis à Domenech de se forger quelques certitudes et à des remplaçants potentiels de se distinguer.
Si aucune surprise n'est attendue sur le plan tactique (le retour de Gourcuff devant coïncider avec un passage au traditionnel 4-2-3-1 après deux rencontres disputées en 4-4-2), c'est sur le choix des hommes que devrait porter l'essentiel des réflexions du sélectionneur durant la semaine.
Anelka et/ou Govou ?
Qui sera choisi pour occuper le poste de milieu droit et par extension qui sera l'avant-centre contre l'Éire ? À droite, Domenech sera devant un terrible dilemme, les deux candidats « naturels », Anelka et Govou, étant en grande forme. Après une longue blessure qui a perturbé son intersaison, le Lyonnais a retrouvé son niveau, et son retour en sélection au mois d'octobre a sonné comme une évidence.
Avec Govou, Domenech peut compter sur un vrai spécialiste du côté droit. Son but exceptionnel (une chevauchée de 50 mètres avant une frappe en pleine lucarne), lors du choc contre Marseille (5-5), a de quoi faire réfléchir le technicien tricolore. En secret, Domenech doit sans doute rêver de refaire le même coup que le 6 septembre 2006 quand un doublé de Govou, titularisé à la surprise générale, avait terrassé les champions du monde italiens (3-1) au Stade de France dans le cadre des qualifications de l'Euro 2008.
Mais c'est la piste menant à Anelka qui tient largement la corde. Nico traverse sans aucun doute la période la plus faste de sa carrière. S'il a été exceptionnel à la pointe de l'attaque contre la Serbie et si c'est à ce poste qu'il évolue désormais avec Chelsea, le meilleur canonnier de la Premier League en 2008-09 a souvent dépanné à droite, que ce soit en club ou en sélection.
Gignac préféré à Benzema
Un exil temporaire d'Anelka à droite aurait pour conséquence logique de libérer un espace au poste d'avant-centre et ouvrirait en grand les portes pour une titularisation de Gignac. Sans le dire ouvertement, Domenech a en effet clairement pris le parti du Toulousain dans le duel qui l'oppose à Benzema.
Certes, Gignac est loin de ses statistiques de la saison passée et n'a inscrit que trois buts en L1. Mais il plane avec les Bleus avec quatre réalisations en huit capes.
Certains signes ne trompent d'ailleurs pas : depuis sa première apparition en équipe de France, le 1er avril contre la Lituanie, Gignac a toujours été aligné par Domenech (4 titularisations, 4 entrées en jeu) alors que Benzema ronge son frein sur le banc. La titularisation du Madrilène avec l'équipe de France bis contre l'Autriche (3-1), le 14 octobre, a même officialisé son statut de remplaçant de luxe. Buteur ce soir-là, Benzema avait eu la désagréable surprise de voir Gignac, entré en jeu en seconde période, expédier une frappe lumineuse en pleine lucarne. De quoi décourager le joueur du Real et conforter les options de Domenech.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la France a appris ces derniers mois à évoluer sans son leader technique, et le patron des Bleus va pouvoir puiser dans ses souvenirs les plus récents pour composer sa ligne d'attaque.Contre les Féroé (1-0, le 12 août), la Roumanie (1-1, le 5 septembre) et la Serbie (1-1, le 9 septembre), Ribéry, tout...