Le soir du 9 novembre 1989, le monde assista incrédule au spectacle de milliers d'Allemands de l'Est en liesse tombant dans les bras de leurs compatriotes de l'Ouest, après l'ouverture inattendue des postes-frontières décidée par la RDA sous la pression du peuple. Point d'orgue de la lente dislocation des régimes communistes de l'Est et césure historique après un demi-siècle d'affrontement entre blocs hostiles, la chute du mur a permis la réunification de l'Allemagne et du continent européen. Elle a également amorcé l'arrivée sur la scène internationale d'une nouvelle Allemagne, la « République de Berlin », un pays libéré de son passé nazi, politiquement renforcé et qui n'est plus seulement un géant économique.
Vingt ans plus tard, Berlin célèbre aujourd'hui la chute du mur, symbole de la guerre froide et de l'Europe divisée, lors d'une « fête de la Liberté ». Pour cette fête diplomatico-populaire à la Porte de Brandebourg, emblème de la ville et de l'ancienne fracture Est-Ouest, la chancelière Angela Merkel, qui a grandi en ex-RDA et dont la carrière politique a commencé avec l'ouverture du mur, doit recevoir ses partenaires européens et américain. « Chaque pays de l'Union européenne devrait être représenté », selon Berlin. Les dirigeants des puissances qui occupaient la ville seront au rendez-vous, du Premier ministre britannique Gordon Brown aux présidents français et russe Nicolas Sarkozy et Dmitri Medvedev, en passant par la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton (Barack Obama se consacrant à une tournée en Asie). Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso sera là aussi.
Parmi les hôtes de renom attendus figurent aussi le dernier dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev ou l'ex-leader anticommuniste polonais Lech Walesa. L'ancien chancelier Helmut Kohl, 79 ans, père de la réunification allemande, devrait être absent des festivités car, selon son bureau, « il était déjà à Berlin (une semaine plus tôt) avec MM. Bush (père) et Gorbatchev et s'est déjà exprimé à cette occasion sur le 9 novembre ».
La journée débutera par un service œcuménique en l'église de Gethsémani, ex-haut lieu de la dissidence est-berlinoise. Angela Merkel traversera ensuite avec quelques hôtes le pont de la Bornholmer Strasse, l'un des premiers postes-frontière ouverts en 1989.
La fête doit, elle, s'ouvrir en soirée avec un concert de plein air de l'orchestre du Staatsoper de Berlin sous la baguette de l'Israélo-Argentin Daniel Barenboïm. Puis officiels allemands et étrangers discourront, avant que des milliers de dominos en polystyrène de 2,50 mètres de haut ne s'écroulent sur deux kilomètres pour symboliser l'effondrement du mur qui divisa Berlin pendant 28 ans depuis 1961. Feux d'artifice et musique sont au programme, ainsi qu'une chaîne humaine devant réunir des milliers d'Allemands et étrangers sur l'ancien tracé du mur. La municipalité attend 100 000 personnes pour les festivités nocturnes, « si la météo le veut bien ».
Vingt ans plus tard, Berlin célèbre aujourd'hui la chute du mur, symbole de la guerre froide et de l'Europe divisée, lors d'une « fête de la Liberté ». Pour cette fête diplomatico-populaire à la Porte de Brandebourg, emblème de la ville et de l'ancienne fracture Est-Ouest, la chancelière Angela Merkel, qui a grandi en ex-RDA et dont la carrière politique a commencé avec l'ouverture du mur, doit recevoir ses partenaires européens et américain. « Chaque pays de l'Union européenne devrait être représenté », selon Berlin. Les dirigeants des puissances qui occupaient la ville seront au rendez-vous, du Premier ministre britannique Gordon Brown aux présidents français et russe Nicolas Sarkozy et Dmitri Medvedev, en passant par la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton (Barack Obama se consacrant à une tournée en Asie). Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso sera là aussi.
Parmi les hôtes de renom attendus figurent aussi le dernier dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev ou l'ex-leader anticommuniste polonais Lech Walesa. L'ancien chancelier Helmut Kohl, 79 ans, père de la réunification allemande, devrait être absent des festivités car, selon son bureau, « il était déjà à Berlin (une semaine plus tôt) avec MM. Bush (père) et Gorbatchev et s'est déjà exprimé à cette occasion sur le 9 novembre ».
La journée débutera par un service œcuménique en l'église de Gethsémani, ex-haut lieu de la dissidence est-berlinoise. Angela Merkel traversera ensuite avec quelques hôtes le pont de la Bornholmer Strasse, l'un des premiers postes-frontière ouverts en 1989.
La fête doit, elle, s'ouvrir en soirée avec un concert de plein air de l'orchestre du Staatsoper de Berlin sous la baguette de l'Israélo-Argentin Daniel Barenboïm. Puis officiels allemands et étrangers discourront, avant que des milliers de dominos en polystyrène de 2,50 mètres de haut ne s'écroulent sur deux kilomètres pour symboliser l'effondrement du mur qui divisa Berlin pendant 28 ans depuis 1961. Feux d'artifice et musique sont au programme, ainsi qu'une chaîne humaine devant réunir des milliers d'Allemands et étrangers sur l'ancien tracé du mur. La municipalité attend 100 000 personnes pour les festivités nocturnes, « si la météo le veut bien ».
Le soir du 9 novembre 1989, le monde assista incrédule au spectacle de milliers d'Allemands de l'Est en liesse tombant dans les bras de leurs compatriotes de l'Ouest, après l'ouverture inattendue des postes-frontières décidée par la RDA sous la pression du peuple. Point d'orgue de la lente dislocation des régimes communistes de l'Est et césure...
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