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20 après la chute du mur, Berlin au centre du monde

La mise au point de Walesa

« C'est en 1980 à Gdansk que le premier mur était tombé », au cours des grèves aux chantiers navals qui ont donné naissance à Solidarité, le premier syndicat indépendant du bloc communiste, a déclaré à l'AFP Lech Walesa, chef historique de Solidarité. « Sans la chute de ce premier mur, celui de Berlin n'aurait jamais pu s'effondrer », a-t-il encore affirmé. L'ancien président polonais a rappelé sa rencontre secrète à Paris, à l'automne 1981, avec Hans-Dietrich Genscher, alors ministre allemand des Affaires étrangères. « Je lui parlais de la réunification de l'Allemagne qui aurait lieu tôt ou tard. Genscher ne voulait pas me croire à l'époque », a-t-il encore déclaré. « En commémorant la chute du mur de Berlin, on commet une erreur historique ! » avait il déjà déclaré, fin octobre, au Figaro Magazine.
Cette polémique s'est répercutée sur les cérémonies anniversaires de la chute du mur, Walesa annonçant, mercredi dernier, que ce serait lui qui renverserait le premier domino de la réplique du mur de Berlin. Et ce alors même que le programme des cérémonies attribuait cette « mission » à l'ancien dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev. Accusé par certains, en Russie, d'avoir causé la perte de l'empire soviétique, Gorbatchev a, de son côté, déclaré à des journalistes être « fier » de son rôle dans la chute du mur. « Si l'Union soviétique l'avait voulu, elle aurait pu stopper la réunification. Et que se serait-il produit alors ? Je ne sais pas, peut-être la troisième guerre mondiale », a-t-il encore déclaré.
« C'est en 1980 à Gdansk que le premier mur était tombé », au cours des grèves aux chantiers navals qui ont donné naissance à Solidarité, le premier syndicat indépendant du bloc communiste, a déclaré à l'AFP Lech Walesa, chef historique de Solidarité. « Sans la chute de...