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Cinema- - À l’affiche

Nous les femmes

Deux films différents, mais deux portraits d'actrices qui s'affichent à l'écran. Si elles ne sont pas semblables, elles embrassent pourtant par leur talent (confirmé ou jeune) toutes les qualités d'une femme : la féminité, la  beauté, la  combativité, la  finesse et l'intelligence.

Amreeka,
de Cherien Dabis


Avec Nisreen Faour
et Hyam Abbas.  

Mouna, une Palestinienne tout en rondeur, divorcée, travailleuse, vit avec son fils Fady en plein territoires occupés. Mais un jour, sa demande de carte verte est approuvée. Mouna n'hésite pas à emmener son fils vers le pays de l'Oncle Sam qui lui ouvre ses bras avec son American Dream.  Mais, une fois installés chez sa sœur dans un trou de l'Illinois, Mouna et Fady vont réaliser que l'intégration n'est pas si facile que cela.
Née aux États-Unis de parents palestino-jordaniens, Cherien Dabis  s'est directement inspirée de sa propre expérience des préjugés occidentaux sur le monde arabe. Son premier long-métrage a été acclamé à la Quinzaine des réalisateurs et salué au festival de Sundance.
Amreeka est, certes, truffé de bons sentiments. Mais le charme, la tendresse et la générosité qu'il diffuse suffisent à séduire. Non seulement la cinéaste est authentique et elle le montre sans aucune facétie, mais son actrice principale, Nisreen Faour, parvient par sa bonhomie, sa joie de vivre et sa force à faire de Mouna un personnage formidablement convaincant. Face à elle, une impeccable Hiam Abbas (La fiancée syrienne, Les citronniers) qui, grâce à sa pudeur et sa modestie, ne fait nullement ombrage à cette nouvelle venue de Faour, la laissant faire preuve de son grand talent naissant.  

Metropolis, empire sofil

Chéri,
de Stephen Frears


Avec Michelle Pfeiffer, Rupert Friend et  Kathy Bates.

 

Adaptation d'un des romans les plus connus de Colette, Chéri (1920), et de sa suite, La fin de Chéri (1926), le film narre la relation amoureuse tourmentée de Léa de Lonval dans le Paris du début du XXe siècle avec le jeune Fred Peloux, connu sous le nom de Chéri.  C'est à l'initiative d'une ancienne courtisane, Charlotte Peloux, que son amie Léa, proche de la cinquantaine, initiera Chéri à l'amour en le détournant des nuits folles aux aventures sans avenir. Lorsque celui-ci se verra forcé d'épouser Edmée, une riche héritière, la séparation entre Léa et Chéri va s'avérer plus difficile que prévu. C'est en fait l'histoire prémonitoire de la relation qu'entretiendra Colette avec un jeune homme de 17 ans, Bertrand de Jouvenel, le fils de son deuxième mari.
À l'instar de ses Liaisons dangereuses (1988), Stephen Frears, metteur en scène ovationné lors de sa dernière œuvre, The Queen, se lance à nouveau dans un film d'époque (on savait qu'il aimait les romans français, maintenant c'est confirmé). Mais en dépit de la beauté et de la sophistication de l'image - chaque entrée de la belle Michelle et chacun de ses habits sont une pure merveille -,  le film n'atteint ni la finesse ni l'ironie caractéristiques du style de Frears, que l'on retrouvait également dans The Queen (2006). Même avec un scénario signé Christopher Hampton et un décor qui nous projette en toute authenticité dans le Paris de l'époque, l'histoire de Colette, très tragique, car elle évoque le passage du temps, la vieillesse et la fin d'une époque  (quoique Frears réussit à rapprocher la caméra sur les ridules de Madame Pfeiffer), ne nous atteint pas vraiment. Malgré les bonnes prestations de Michelle Pfeiffer et de Kathy Bates, l'œuvre, qualifiée à la dernière Berlinale de très bonne adaptation littéraire, pas plus, ne nous émeut pas beaucoup, mais se laisse certainement voir avec moult plaisir. 

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Amreeka, de Cherien DabisAvec Nisreen Faouret Hyam Abbas.   Mouna, une Palestinienne tout en rondeur, divorcée, travailleuse, vit avec son fils Fady en plein territoires occupés. Mais un jour, sa demande de carte verte est approuvée. Mouna n'hésite pas à emmener son fils vers le pays de l'Oncle Sam qui lui ouvre ses bras avec son American...

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