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Économie - Commerce

Les États-Unis et la Chine progressent sur des accords commerciaux à Hangzhou

Les États-Unis et la Chine sont parvenus hier à des accords commerciaux dans les domaines de l'agriculture, des énergies vertes et de la protection de la propriété intellectuelle, ont annoncé les services du représentant américain au Commerce extérieur (USTR).
Les deux pays ont achevé hier à Hangzhou, dans l'est de la Chine, leurs discussions sur des sujets de frictions commerciales, Pékin se prononçant contre « toute forme de protectionnisme », à moins de trois semaines d'une visite en Chine du président Barack Obama.
L'USTR a fait part d'avancées concrètes.
« La Chine a annoncé son intention de rouvrir le marché chinois aux produits porcins et au cheptel porcin américains. Les États-Unis attendent l'annonce officielle de la Chine pour s'assurer que la mesure est conforme aux normes scientifiques et internationales », a indiqué Washington dans un communiqué.
« La Chine a donné son accord pour supprimer l'obligation de pièces fabriquées sur place pour les turbines éoliennes », a poursuivi l'USTR.
Enfin, « la Chine a donné des assurances qu'elle allait imposer des sanctions administratives maximales contre les internautes contrevenant au droit de la propriété intellectuelle et a entamé une campagne de quatre mois contre le piratage sur Internet ».
Le secrétaire américain au Commerce Gary Locke s'est félicité de ces avancées, notamment dans l'éolien.
« Le marché chinois des énergies renouvelables devrait atteindre 100 milliards de dollars d'ici à 2020 », a-t-il souligné dans un communiqué. « Nous espérons que ce processus établira des fondations solides à la visite du président Obama en novembre. »
À l'ouverture du deuxième et dernier jour de cette réunion de la Commission conjointe sur le commerce sino-américaine (JCCT), le vice-Premier ministre chinois Wang Qishan avait pressé les deux parties de « s'élever fermement contre toute forme de protectionnisme et travailler ensemble à la reprise économique ».
« L'interdépendance économique s'approfondit chaque jour et on ne peut se passer l'un de l'autre », a-t-il souligné.
Wang Qishan, chargé des dossiers commerciaux, conduisait la délégation chinoise, tandis que du côté américain, outre Gary Locke, le représentant au Commerce Ron Kirk et le secrétaire à l'Agriculture Tom Vilsack participaient aux discussions de Hangzhou.
Devant les délégués de la Commission, M. Locke avait estimé que les problèmes bilatéraux étaient inévitables, les considérant comme « un signe de maturité » de la relation Chine-États-Unis.
M. Kirk a pour sa part souhaité que les réunions de la JCCT, dont la précédente avait eu lieu en Californie en septembre 2008, soient plus régulières.
« Il est important d'avoir un processus toute l'année pour identifier les problèmes avant, au lieu de toujours être dans une position dans laquelle il faut résoudre des défis », a-t-il souligné.
Plusieurs dossiers sont sujets de tension entre les deux pays, des taxes américaines sur les importations de pneus chinois aux enquêtes chinoises sur des pièces automobiles ou sur la volaille américaine.
La Chine est le pays avec lequel les États-Unis enregistrent leur plus grand déficit commercial. Même s'il a décru de 15,1 % en glissement annuel, ce déficit a atteint 143,7 milliards de dollars sur les huit premiers mois de 2009, selon les statistiques américaines.
Autre point de friction depuis plusieurs années, la valeur du yuan ne devait en revanche pas être discutée par la Commission conjointe sur le commerce.
M. Obama est attendu en Chine, à Shanghai puis Pékin, du 15 au 18 novembre.

Les deux pays ont achevé hier à Hangzhou, dans l'est de la Chine, leurs discussions sur des sujets de frictions commerciales, Pékin se prononçant contre « toute forme de protectionnisme », à moins de trois semaines d'une visite en Chine du président Barack Obama.L'USTR a fait part d'avancées...

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