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Un couple libano-nippon au pays du Soleil-Levant perpétue une tradition japonaise ancestrale

Création du Groupe de recherche et d’études phénico-puniques en Bretagne

Quitter le port de Tyr, naviguer jusqu'à doubler le détroit de Gibraltar après 5 000 kilomètres de navigation et fonder la ville de Cadix vers 1100 av. J-C : qui pourrait douter que ces marins de génie qu'étaient les Phéniciens se soient résolus à en rester là ?
Dès 600 av. J-C, ils avaient fait de l'Afrique, et de la Méditerranée leur Mare Nostra commerciale : qui pourrait mettre en doute leur capacité à poursuivre leur emprise plus au Nord, doublant le cap Finistère, afin de s'assurer la maîtrise commerciale des gisements d'étain que recelait la Bretagne - voire les dépôts d'ambre de la Baltique ?
Certainement pas l'auteur de l'Essai impertinent sur l'histoire de la Bretagne méridionale - Les Hommes de Téviec dans l'ombre des Phéniciens, Camille Busson, ni celui qui l'inspira, le père blanc Jean Ferron, animateur du Musée de Carthage. Ils sont nombreux maintenant ceux qui, bretons et libanais, souhaitent poursuivre cette quête historique sur la « Route de l'étain » dans le sillage des marins de Tyr.
C'est dans cette perspective que certains d'entre eux ont décidé de créer un Groupe de recherche et d'études phénico-puniques en Bretagne (GREP-Bretagne), susceptible de conjuguer ses travaux avec ceux d'autres organisations, comme la Fondation Tyr, ayant vocation à mettre en lumière l'expansion phénicienne dans le monde antique.
Par ailleurs, s'appuyant sur les travaux du GREP-Bretagne, une organisation Bretagne-Liban (OBL) se met en place dans l'esprit des liens anciens qui prévalaient entre ces deux pays afin de développer des relations culturelles, touristiques et économiques.
GREP-Bretagne et l'organisation Bretagne-Liban en appellent à tous les organismes régionaux, nationaux et internationaux intéressés, pour relever ce challenge.

Gabriel Enkiri, Camille Busson,
Michel Minor, Naji Farah
Quitter le port de Tyr, naviguer jusqu'à doubler le détroit de Gibraltar après 5 000 kilomètres de navigation et fonder la ville de Cadix vers 1100 av. J-C : qui pourrait douter que ces marins de génie qu'étaient les Phéniciens se soient résolus à en rester là ?Dès 600 av. J-C, ils avaient fait de...