Le festival Vinifest célèbre le vin libanais

La seconde édition du festival du vin libanais Vinifest s'est déroulée de jeudi à samedi derniers. Cet événement a été placé sous le patronage du ministre Michel Pharaon et a été organisé par la société Eventions, en partenariat avec la HSBC et en collaboration avec l'Union des viticulteurs libanais (UVL). Les visiteurs ont eu le loisir de déguster les vins libanais dans des stands consacrés à chacun des producteurs, ainsi que des produits du terroir.
Au cours des soirées, un spectacle très diversifié a été proposé aux visiteurs, animé notamment par la chanteuse française Julie Zenatti qui s'est déplacée pour l'occasion et a enchanté le public par sa voix puissante. Le pianiste Éric Le Guen a improvisé une musique du vin, alliant notes de musique et lettres de l'alphabet. Walid Mouzannar, secrétaire général de l'Académie de la gastronomie libanaise, a fait découvrir aux visiteurs l'art d'associer le vin aux mets. Une graphologue, Noha Baz Manasterski, était là pour analyser la personnalité des visiteurs par l'écriture. Enfin, de jeunes chanteurs et danseurs libanais ont enchanté le public par leur talent.
La soirée d'inauguration s'est déroulée en présence du député Michel Pharaon, du président de l'UVL, Serge Hochar, et de Miss Liban 2009, Martine Andraos. M. Pharaon a rendu hommage aux viticulteurs libanais qui ont réussi à perpétuer cette tradition ancestrale au Liban en améliorant leur produit malgré les difficultés et la guerre. « Grâce à leurs efforts, notamment en matière d'équipements modernes, de mécanisation, de recrutement de ressources humaines qualifiées et de structuration du secteur, l'industrie du vin est aujourd'hui florissante et en essor constant, tant sur le plan local qu'à l'export, a-t-il affirmé. Les vins libanais ont d'ailleurs été récompensés par de nombreux prix lors de foires internationales. »
Pour sa part, M. Hochar a prononcé un hommage « à la dimension du vin », mettant en valeur son importance historique, qui « fait partie intégrante de l'histoire du Liban car elle y a existé depuis des temps immémoriaux ». Pour lui, « le vin est art », avec « un savoir-faire qui se transmet de génération en génération ». Enfin et surtout, « le vin est plaisir car c'est un compagnon extraordinaire ».
Martine Andraos a qualifié le vin d'« ambassadeur du Liban », d'« ode à la vie, à cette vie libanaise qui, chaque fois, reprend ses droits ». « Au fil du temps, nos viticulteurs n'ont eu de cesse d'élargir le champ de qualité et de variété de notre production, nous permettant ainsi d'accéder à de nombreuses récompenses qui contribuent à l'essor de notre économie et du tourisme », a-t-elle ajouté.