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Agenda - Communiqué

Liban-Sud, migrants et réfugiés syriens : le CCLF en appelle à Paris

Liban-Sud, migrants et réfugiés syriens : le CCLF en appelle à Paris

Logo du Comité de coordination libano-français.

Le Comité de coordination libano-français (CCLF), un collectif regroupant plusieurs ONG présentes sur le territoire français, a exhorté Paris à presser pour « l’application pleine et entière » des résolutions 1559 (2004), 1680 (2006) et 1701 (2006) du Conseil de sécurité des Nations unies. « Ces résolutions permettent aux Libanais de retrouver leur souveraineté nationale, de désarmer les milices et rendre ainsi le pouvoir à l’État libanais », peut-on lire dans un communiqué publié mercredi par le collectif.

Le CCLF s’en est dans ce cadre pris au Hezbollah qui « exerce son emprise sur l’État libanais et prend des décisions unilatérales de guerre ou de paix ». « Ce camp a ouvert un front de soutien au Hamas (dans le cadre de la guerre en cours à Gaza depuis octobre 2023) contre l’avis d’une vaste majorité de Libanais, ignorant la Constitution et les règles élémentaires du

vivre-ensemble », ajoute le texte. « Par ses décisions unilatérales, il fait subir des pertes colossales au Liban, humaines et matérielles, au service de ses alliances transfrontalières », déplore encore le rassemblement libano-français.

Évoquant, en outre, le dossier des réfugiés et migrants syriens, le CCLF a estimé que la présence massive de Syriens, « dont le nombre dépasse désormais 40 % de la population libanaise », « représente un risque démographique et sécuritaire, et un fardeau environnemental et économique insupportable ». Mettant en garde contre des « tensions sociales (qui) peuvent exploser à tout moment », le collectif a rappelé que le Liban n’est pas un pays d’asile, exhortant le gouvernement à « mener une diplomatie ferme avec les organismes internationaux afin de résoudre ce problème, en organisant soit le transfert des déplacés vers des pays tiers, soit leur retour en Syrie où de vastes régions sont désormais apaisées (sûres) ».

Le Comité de coordination libano-français (CCLF), un collectif regroupant plusieurs ONG présentes sur le territoire français, a exhorté Paris à presser pour « l’application pleine et entière » des résolutions 1559 (2004), 1680 (2006) et 1701 (2006) du Conseil de sécurité des Nations unies. « Ces résolutions permettent aux Libanais de retrouver leur...