«C'est probablement la plus importante cérémonie d'ouverture des Jeux de la francophonie et la première qui sera retransmise en direct (par TV5 Monde et Future TV) à 70 millions de spectateurs à travers le monde », assure Nora Joumblatt, responsable de l'organisation de cette soirée exceptionnelle qui rassemblera à la Cité sportive près de 30 000 spectateurs*, dont des personnalités officielles et internationales. Sont attendus, entre autres, le prince Albert de Monaco, le Premier ministre français François Fillon, le secrétaire général de l'Organisation internationale de la francophonie, Abdou Diouf...
Une production d'envergure, avec plus de 900 artistes et intervenants sur scène, élaborée par la société d'événementiel Market Place et le metteur en scène et scénographe français Daniel Charpentier (voir encadré) qui, avec l'aide de Nora Joumblatt et les précisions de l'historien et archéologue Assaad Seif, s'est inspiré de « l'histoire, de la culture et de la diversité du pays du Cèdre » pour créer un spectacle, somptueusement émouvant (à en juger par quelques extraits de textes et musiques!), intitulé Partir, revenir.
Une sorte d'hymne au Liban, en tableaux scéniques et musicaux, à la création duquel ont participé, outre 200 musiciens, 100 danseurs, 60 chanteurs, 700 scouts, 500 bénévoles et une armée de techniciens, des pointures artistiques comme Magida el-Roumi, Youssou N'Dour, Gabriel Yared (qui a donné à Nora Joumblatt et Daniel Charpentier l'entière liberté de puiser dans l'ensemble de son œuvre) ou encore Élie Saab...
Un spectacle
qui raconte le Liban
Ce spectacle qui raconte le Liban va dérouler, sur une quarantaine de minutes, les grandes étapes de son histoire. Celle-ci commence, il y a quarante mille ans, à Ksar-Akil (qui se situe dans la région d'Antélias, et où l'on a découvert le premier homo sapiens sapiens) et se poursuit à travers le temps, les cités phéniciennes et les villes anciennes : de Tyr à Beyrouth, en passant par Byblos, Tripoli, la ville mamelouk, la forteresse Saint-Gilles, Baalbeck, la vallée de la Qadisha...
Diversité artistique
« Faire partager l'âme, la richesse, la diversité du Liban et montrer au monde son vrai visage. » Tel est l'objectif du duo Charpentier-Joumblatt, qui a fait appel pour ce projet à tous ceux qui comptent sur la scène artistique et culturelle libanaise. De Khaled Mouzannar, jeune compositeur de talent qui a signé, outre certaines séquences du spectacle, la musique de ces VIes Jeux (sur des paroles tirées du Cadmous de Saïd Akl. Cet hymne intitulé Les amis du monde sera interprété en arabe et en français par Magida el-Roumi et Youssou N'Dour), à Maxime Chaya, à la présence hautement symbolique, qui portera le drapeau libanais et prononcera un mot de circonstance, les organisateurs ont « essayé d'impliquer un peu tout le monde et de faire participer des artistes de toutes les régions ».
Des musiques ont ainsi été empruntées aux répertoires de Marcel Khalifé, Zaki Nassif, Ahmad Kaabour ou encore les Rahbani. Plusieurs chorales seront parties prenantes, dont celles de Louaizé et d'al-Fayha'a, et, parmi les danseurs, une troupe baalbeckiote sélectionnée sur les conseils d'Alyssar et Yvan Caracalla offrira une vraie dabkée. Tania Kassis interprétera un magnifique Ave Maria sur fond d'incantation du muezzin. Sans oublier la chorégraphie élaborée par Rita Hachem et la conception des costumes par Gaby Abi Rached, à part les robes des reines phéniciennes qui seront signées Élie Saab.
Concert de
Youssou N'Dour
Sauf que, bien avant le spectacle, la grande fête populaire commencera tôt dans l'après-midi par « un boulevard des fanfares ».
Il s'agit de huit fanfares de différents mouvements libanais, qui seront postées tout le long de l'avenue du BHV pour accompagner en musique tous ceux qui se dirigent vers la Cité sportive. À 17h00, c'est dans l'enceinte du stade que les orchestres de l'armée et des Forces de sécurité intérieure joueront un prologue musical en attendant l'ouverture de la cérémonie protocolaire, à 18h00, avec l'arrivée du président de la République, qui sera suivie du défilé des délégations de la quarantaine de pays représentés, puis des allocutions que prononceront le président Michel Sleiman et le secrétaire général de l'Organisation internationale de la francophonie, Abdo Diouf.
Ce n'est qu'à partir de là que débutera le spectacle offert par le Liban aux Jeux de la francophonie qui dévoilera - on l'espère ! - au monde entier, par la voie de la retransmission en direct, le patrimoine et la richesse culturelle du pays du Cèdre. Un spectacle qui se clôturera par un concert offert, gracieusement, par Youssou N'Dour, star internationale et ambassadeur de bonne volonté pour les Nations unies et l'Unicef ainsi que par l'incontournable, le « traditionnel » feu d'artifice de
circonstance...
* Tous ceux qui désirent assister à la cérémonie d'ouverture doivent retirer, à partir du 17 septembre, des billets - gratuits - de réservations de sièges auprès des toutes les branches de Liban Post à travers le pays, ainsi que toutes celles du Virgin Megastore et de la librairie Antoine.
Une production d'envergure, avec plus de 900 artistes et intervenants sur scène, élaborée par la société d'événementiel Market Place et le metteur en scène et scénographe français Daniel Charpentier (voir encadré) qui, avec l'aide de Nora Joumblatt et les précisions de l'historien et archéologue Assaad Seif, s'est inspiré de « l'histoire, de la culture et de la diversité du pays du Cèdre » pour créer un spectacle, somptueusement émouvant (à en juger par quelques extraits de textes et musiques!), intitulé Partir, revenir.
Une sorte d'hymne au Liban, en tableaux scéniques et musicaux, à la création duquel ont participé, outre 200 musiciens, 100 danseurs, 60 chanteurs, 700 scouts, 500 bénévoles et une armée de techniciens, des pointures artistiques comme Magida el-Roumi, Youssou N'Dour, Gabriel Yared (qui a donné à Nora Joumblatt et Daniel Charpentier l'entière liberté de puiser dans l'ensemble de son œuvre) ou encore Élie Saab...
Un spectacle
qui raconte le Liban
Ce spectacle qui raconte le Liban va dérouler, sur une quarantaine de minutes, les grandes étapes de son histoire. Celle-ci commence, il y a quarante mille ans, à Ksar-Akil (qui se situe dans la région d'Antélias, et où l'on a découvert le premier homo sapiens sapiens) et se poursuit à travers le temps, les cités phéniciennes et les villes anciennes : de Tyr à Beyrouth, en passant par Byblos, Tripoli, la ville mamelouk, la forteresse Saint-Gilles, Baalbeck, la vallée de la Qadisha...
Diversité artistique
« Faire partager l'âme, la richesse, la diversité du Liban et montrer au monde son vrai visage. » Tel est l'objectif du duo Charpentier-Joumblatt, qui a fait appel pour ce projet à tous ceux qui comptent sur la scène artistique et culturelle libanaise. De Khaled Mouzannar, jeune compositeur de talent qui a signé, outre certaines séquences du spectacle, la musique de ces VIes Jeux (sur des paroles tirées du Cadmous de Saïd Akl. Cet hymne intitulé Les amis du monde sera interprété en arabe et en français par Magida el-Roumi et Youssou N'Dour), à Maxime Chaya, à la présence hautement symbolique, qui portera le drapeau libanais et prononcera un mot de circonstance, les organisateurs ont « essayé d'impliquer un peu tout le monde et de faire participer des artistes de toutes les régions ».
Des musiques ont ainsi été empruntées aux répertoires de Marcel Khalifé, Zaki Nassif, Ahmad Kaabour ou encore les Rahbani. Plusieurs chorales seront parties prenantes, dont celles de Louaizé et d'al-Fayha'a, et, parmi les danseurs, une troupe baalbeckiote sélectionnée sur les conseils d'Alyssar et Yvan Caracalla offrira une vraie dabkée. Tania Kassis interprétera un magnifique Ave Maria sur fond d'incantation du muezzin. Sans oublier la chorégraphie élaborée par Rita Hachem et la conception des costumes par Gaby Abi Rached, à part les robes des reines phéniciennes qui seront signées Élie Saab.
Concert de
Youssou N'Dour
Sauf que, bien avant le spectacle, la grande fête populaire commencera tôt dans l'après-midi par « un boulevard des fanfares ».
Il s'agit de huit fanfares de différents mouvements libanais, qui seront postées tout le long de l'avenue du BHV pour accompagner en musique tous ceux qui se dirigent vers la Cité sportive. À 17h00, c'est dans l'enceinte du stade que les orchestres de l'armée et des Forces de sécurité intérieure joueront un prologue musical en attendant l'ouverture de la cérémonie protocolaire, à 18h00, avec l'arrivée du président de la République, qui sera suivie du défilé des délégations de la quarantaine de pays représentés, puis des allocutions que prononceront le président Michel Sleiman et le secrétaire général de l'Organisation internationale de la francophonie, Abdo Diouf.
Ce n'est qu'à partir de là que débutera le spectacle offert par le Liban aux Jeux de la francophonie qui dévoilera - on l'espère ! - au monde entier, par la voie de la retransmission en direct, le patrimoine et la richesse culturelle du pays du Cèdre. Un spectacle qui se clôturera par un concert offert, gracieusement, par Youssou N'Dour, star internationale et ambassadeur de bonne volonté pour les Nations unies et l'Unicef ainsi que par l'incontournable, le « traditionnel » feu d'artifice de
circonstance...
* Tous ceux qui désirent assister à la cérémonie d'ouverture doivent retirer, à partir du 17 septembre, des billets - gratuits - de réservations de sièges auprès des toutes les branches de Liban Post à travers le pays, ainsi que toutes celles du Virgin Megastore et de la librairie Antoine.
«C'est probablement la plus importante cérémonie d'ouverture des Jeux de la francophonie et la première qui sera retransmise en direct (par TV5 Monde et Future TV) à 70 millions de spectateurs à travers le monde », assure Nora Joumblatt, responsable de l'organisation de cette soirée exceptionnelle qui rassemblera à la...
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