« Tout cela ne modifiera en rien l'action du tribunal », assure le communiqué du CdF, lequel insiste sur sa foi en une instance « dépolitisée » et rappelle à qui aurait été tenté de l'oublier que Rafic Hariri et les autres martyrs « ne sont pas morts dans des accidents de la route : ils ont été assassinés par des milliers de kilogrammes d'explosifs »...
Le texte publié hier relève en outre le timing de cette campagne contre le TSL : « On provoque tout ce ramdam alors que le Premier ministre désigné s'emploie à calmer le jeu et à tendre la main afin de garantir la stabilité interne et de tenter d'aplanir tous les obstacles sur la voie de la formation du gouvernement », sans compter que certaines parties régionales « semblent avoir besoin », elles aussi, de « créer bruit, fureur et poussière » autour de ce tribunal.
Évoquant ensuite une citation de l'ancien Premier ministre Hussein Oueïni utilisée par Jamil Sayyed (« Lorsque tu es au pouvoir, tu as le choix entre ta poche et ton prestige ; si tu optes pour ta poche, tu perds ton prestige »), le communiqué du CdF estime qu'« assurément, et sans aucun doute, les colères feintes de l'ancien fonctionnaire lui ont fait perdre ce qui lui restait du prestige qu'il avait acquis lorsqu'il savait se taire ».
Et de conclure : « Le Courant du futur reste plus que jamais attaché au TSL et à toutes les décisions qui en émaneront, et il a été prouvé que nous ne nous sommes opposés à aucune de ces décisions, notre priorité allant toujours à la vérité et à la justice. »
commentaires (0)
Commenter