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Économie - Banque

UBS n’exclut pas des enquêtes pour évasion fiscale de la part d’autres pays

Le président d'UBS Kaspar Villiger n'écarte pas totalement la possibilité que certains employés de la banque suisse soient impliqués dans des fraudes fiscales dans certains pays, dans une interview publiée hier dans le jounal suisse « NZZ am Sonntag ».
« Avec 70 000 employés, je ne peux pas mettre ma main au feu et dire que nous n'aurons plus de problèmes », a-t-il affirmé, en réponse à une question sur la possibilité de nouvelles enquêtes contre sa banque.
« Je ne crois pas que cette pratique a eu cours uniquement aux États-Unis », a ajouté M. Villiger, qui a rejoint la banque en avril.
Le président d'UBS a précisé que ceux qui étaient responsables de ces problèmes ont été licenciés et que le risque de nouveaux problèmes aux États-Unis pour évasion fiscale était « très, très limité » pour UBS après l'accord conclu mercredi entre les gouvernements américain et suisse.
Aux termes de cet accord, la banque suisse doit révéler au fisc américain 4 450 identités de ses clients américains qui auraient escroqué le fisc.
Kaspar Villiger a toutefois souligné que la banque doit encore accomplir une tâche gigantesque, à savoir modifier la culture d'entreprise.
« Nous devons redevenir bénéficiaires rapidement. Pour y parvenir, nous devons redéfinir notre stratégie et œuvrer pour une nouvelle culture d'entreprise, ce qui est une tâche gigantesque avec 70 000 personnes », a-t-il indiqué.
Ceci, a-t-il dit, implique que « nous soyons absolument certains » que le personnel œuvre dans le cadre de la loi.
« Un procès étalé sur plusieurs années et faisant la une des journaux serait extrêmement dommageable pour la banque », a-t-il affirmé.
Le ministre fédéral canadien des Impôts, Jean-Pierre Blackburn, a indiqué vendredi que le fisc canadien, encouragé par les succès américains en la matière, cherchait à identifier des fonds cachés en Suisse et comptait obtenir des renseignements auprès d'UBS.
« Nous aurons une rencontre début septembre avec des représentants d'UBS » pour les interroger sur d'éventuels cas d'évasion fiscale impliquant des Canadiens, avait-il poursuivi, avertissant que si UBS refusait de collaborer, il irait « en justice pour obtenir ces informations ».

« Avec 70 000 employés, je ne peux pas mettre ma main au feu et dire que nous n'aurons plus de problèmes », a-t-il affirmé, en réponse à une question sur la possibilité de nouvelles enquêtes contre sa banque.« Je ne crois pas que cette pratique a eu cours uniquement aux États-Unis »,...

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