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Lifestyle - Étude

Se creuser la tête, un bon moyen de retarder la démence

Les seniors adeptes des jeux de société ou des mots croisés pourraient, tout en se distrayant, retarder la survenue d'une éventuelle démence. Charles Hall, du Albert Einstein College of Medicine de New York, et ses collègues ont déjà démontré que chez les personnes ayant un niveau d'études plus élevé, les démences (comme la maladie d'Alzheimer) semblent survenir plus tard que chez les personnes ayant fréquenté moins longuement les bancs de l'école. Avec cette nouvelle étude, publiée dans la revue Neurology, ils mettent en évidence que les seniors férus de mots croisés, de jeux de cartes ou de société, mais aussi ceux qui jouent de la musique ou qui lisent, écrivent régulièrement ou participent à des discussions de groupe retardent la survenue de ce type de déclin intellectuel, indépendamment de leur niveau d'études. Ils ont observé que la pratique de l'un de ces loisirs une fois par semaine sur une longue période retardait d'un peu plus de deux mois l'apparition de la démence avec un effet cumulatif. Ainsi, chez les seniors qui s'adonnent le plus fréquemment à ce genre de loisirs, le début de la démence se manifeste en moyenne un an et trois mois plus tard que chez ceux qui sont moins enclins à pratiquer ce genre d'activités. En revanche, après l'apparition des premiers symptômes, le déclin des capacités intellectuelles est alors plus rapide, soulignent les auteurs de l'étude en précisant que ces conclusions confortent la théorie dite de la « réserve cognitive ».
Les tenants de cette thèse supposent que le niveau d'éducation et la sollicitation des capacités intellectuelles permettent au cerveau d'acquérir des capacités supplémentaires pour mieux compenser les premières atteintes des neurones, lors des toutes premières phases de la démence.
Les seniors adeptes des jeux de société ou des mots croisés pourraient, tout en se distrayant, retarder la survenue d'une éventuelle démence. Charles Hall, du Albert Einstein College of Medicine de New York, et ses collègues ont déjà démontré que chez les personnes ayant un niveau d'études plus...

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