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Lifestyle

Quelqu’un m’a dit...

Purple Rain

Avalant sans modération vodka et gin-tonic (cinq coolers étaient à portée de main sur scène), les Deep Purple ont fait péter les baffles, et les fans, se donnant à corps joie dans le rock, ont convergé en masse vers la scène pour se fondre dans les vagues de la musique hard-pourpre, flanquant la trouille aux organisateurs du Festival de Baalbeck, qui en ont pourtant vu de toutes les couleurs lors de l'avant première de Caracalla où, dit-on, quelque 8 000 spectateurs (trois mille de plus que prévu !) ultradétendus ont déferlé avec enfants, petits-enfants, kits de pique-nique et narguilés ! Le délire organisé par les Deep Purple a pu donc être géré et d'éventuels débordements maîtrisés, mais les lieux étaient si chauffés que vers la fin du concert, l'apothéose, le bouquet final, c'est la foule qui l'a joué en improvisant un ballet de coussins blancs lancés en l'air comme des confettis. Quelques spectateurs les ont même glissés religieusement sous le bras, ces coussins, pour les emporter tels des trophées, en souvenir de la soirée... Très Speedy Gonzales, les placeurs sont intervenus aussitôt pour les leur arracher... Ah, ces jeunes !...

Yared, au creux des étoiles

Pendant ce temps à Beiteddine, et pour son premier rendez-vous avec le public libanais, Gabriel Yared était visiblement au top, lové dans les étoiles et on le serait à moins. Ni Juliette Binoche, ni Jean Jacques Annaud, ni Michel Ocelot (ses amis guests) n'ont pu, évidemment, lui ravir la vedette. Et son spectacle ovationné pendant de très longues minutes par un Beiteddine rempli à craquer a été arrosé d'une petite fête donnée par la Bank Audi dans la cour intérieure du palais. Une occasion d'approcher le bandonéon de l'orchestre de Budapest, Juan Jo Mosalini, beau à faire craquer une porte de prison, de bavarder avec Juliette Binoche, bijoutée ce soir-là par Sélim Mouzannar, et d'écouter J. J.Annaud raconter sa virée dans la région pour repérer les lieux de tournage de son prochain film, l'Arabie dans les années 1930, qui sera filmé à Wadi el-Roum en Jordanie et dans le désert du Qatar. Pour le casting, on a cru comprendre que le réalisateur français reviendra au Liban pour faire une sélection d'acteurs et de figurants libanais. D'illustrateurs aussi. Avis aux amateurs !
Dimanche, avant son départ pour la Toscane où elle est actuellement en tournage, Juliette Binoche a déjeuné au Mandaloun-sur-Mer en tête à tête avec Gabriel Yared, qui le soir même dînait chez Sabine Karjian avec une trentaine de convives, parmi lesquels Raymond et May Audi, Walid et Nora Joumblatt cheikh Michel el-Khoury, Philippe Bustros, Galal Mahmoud, Makram Alamuddine, Gina et Khaled Arab, sans oublier, noyés dans une conversation des plus animées sur la région en général et le Liban en particulier, May Joumblatt, Michèle de Freige et Jean-Jacques Annaud...

On déballe la Bokja

Le duo Hoda Baroudi et Maria Hibri ont posé leur baluchon à Saifi Village, où une Wolswagen Coccinelle toute gainée de tissus patchwork et immatriculée « Bokja » sert d'enseigne à leur boutique (une idée de la géniale Rana Salam). Et comme personne ne voulait rater l'événement, sœurs, frères, cousins, cousines, amis designers, architectes et business men and women sont venus en masse admirer leurs dernières créations : une bamboche de coussins et de sièges tapissés de susani et de tissus brodés vintage chinés à Alep, Beyrouth, Istanbul, en Ouzbékistan et au Tadjikistan - le tout merveilleusement mis en scène par l'architecte d'intérieur et designer de produit, Marc Dibeh. Dans le patio, décoré d'une nuée d'oiseaux en céramique réalisés par Rasha Nawam, où circulaient les apéros, se sont croisés Assem et Vasso Salam, Serge Brounst, Rabih Keyrouz, Nadim Karam, Raghida Dergham, Wissam et Hania Yafawi, Abdo et Tima Kassir, pour n'en citer que quelques-uns ... Et pour faire un peu plus smart qu'une banale fête d'inauguration, Zeid Hamdan et son band de musique électro arabe, ont enflammé le quartier dès 20 heures. Au grand dam des résidents !

Monette d'or...

Voilà bien une soirée qu'aucun des invités, triés sur le volet, n'est près d'oublier. Resplendissante et drôlissime, Mona Pharaon fêtait son anniversaire d'or dans le cadre de l'Eau-de-Vie. Une soirée bourrée de surprises concoctées par Éliane Khayat, qui en a fignolé les moindres détails, depuis la décoration aux mille bougies d'or, aux orchidées parsemées de strass et de perles, à la carte du menu où s'entrelaçaient des épithètes consacrées à l'hôtesse. Des chanteurs venus spécialement de Paris ont animé la fête, sans compter une dabké endiablée ni une chanson que les amis de Mona ont spécialement composée et chantée pour elle. Sauf que le clou de la soirée, où se côtoyaient entre autres l'élégante Léna Tannous, Aline Nassar dans son robe de sirène, Haïfa Wehbé, Marwan Hamadé, Solange Gemayel et Michelle Sison, a été la remise des « Monettes d'Or », à la manières des Oscars, orchestrée par les enfants de Mona, Laura, Paola et Pierre.
Purple Rain Avalant sans modération vodka et gin-tonic (cinq coolers étaient à portée de main sur scène), les Deep Purple ont fait péter les baffles, et les fans, se donnant à corps joie dans le rock, ont convergé en masse vers la scène pour se fondre dans les vagues de la musique hard-pourpre, flanquant la trouille aux...

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