Diplomatie
Obama veut développer les échanges commerciaux entre les USA et la Russie
Le président américain Barack Obama a appelé hier au développement des échanges commerciaux entre les États-Unis et la Russie, estimant que c'était un des moyens d'approfondir les relations entre ces deux puissances. « Nous voulons que la Russie nous vende des marchandises, et nous voulons vendre des marchandises à la Russie », a dit M. Obama lors d'un discours devant un « sommet » russo-américain des affaires à Moscou.
Le président américain a relevé que les échanges commerciaux entre les deux pays s'élevaient à 36 milliards de dollars et que la Russie représentait seulement 1 % du commerce américain avec le monde, un pourcentage quasi inchangé depuis la guerre froide. « J'ai appelé à une remise à zéro des relations entre la Russie et les États-Unis, mais cela ne peut pas être seulement l'affaire des présidents, cela doit aller plus loin, cela doit être entre deux peuples, cela doit être au-delà de la sécurité ou le démantèlement d'arsenaux », a-t-il déclaré. « Il doit y aller de notre prospérité commune, des emplois que nous créons, des innovations que nous faisons circuler, des industries que nous bâtissons », a-t-il ajouté.
L'Union pour la Méditerranée sort progressivement de la paralysie
Les efforts de relance de l'Union pour la Méditerranée se sont poursuivis hier à Bruxelles avec une réunion des ministres des Finances et la promesse d'un octroi facilité de prêts européens pour le financement de projets communs aux pays concernés. Lancé en grande pompe en juillet 2008 par le président français Nicolas Sarkozy, l'Union pour la Méditerranée (UPM) associe pays de l'UE et du pourtour méditerranéen. Elle vise à convertir l'espace méditerranéen en zone de paix par le biais de projets concrets. L'initiative a toutefois tourné court en début d'année avec l'offensive à Gaza, qui a entraîné le gel des discussions politiques.
Depuis fin juin, elle a commencé à reprendre des couleurs. D'abord avec une première réunion ministérielle à Paris - avec Israéliens et Palestiniens - sur l'environnement. Puis, mardi à Bruxelles sur les dossiers financiers avec des représentants des 43 pays membres. « Nous avons constaté à nouveau que nous sommes étroitement liés, que le développement des uns ne peut se faire sans le développement les autres », a affirmé la ministre française des Finances Christine Lagarde. Cette réunion ministérielle a été suivie d'une autre de la Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat (FEMIP), principal instrument financier de l'UPM, dépendant de la Banque européenne d'investissement (BEI).
Environnement
La Grèce veut réduire sa consommation énergétique
La Grèce s'apprête à adopter une série de mesures destinées à limiter la consommation énergétique du pays et à promouvoir les énergies renouvelables, a indiqué hier le ministre grec du Développement Costis Hatzidakis. M. Hatzidakis a précisé lors d'une conférence de presse que le gouvernement grec présentera « dans le courant de l'été » un projet de loi au Parlement, visant à limiter la consommation énergétique et à promouvoir les énergies renouvelables. Le projet de loi comprend une série de mesures concernant d'abord le secteur public, contraint à renouveler ou moderniser son équipement afin qu'il soit moins gourmand en énergie. Il prévoit également la numérisation des compteurs d'électricité des ménages afin de faciliter la gestion de leur consommation d'électricité. Une « caisse verte » sera également créée, a ajouté le ministre. Elle subventionnera les projets d'entreprises souhaitant réduire leur consommation énergétique et sera en partie financée par des programmes de l'Union européenne.
Allemagne
Les commandes industrielles rebondissent en mai
Les commandes industrielles en Allemagne ont augmenté de 4,4 % en mai par rapport à avril, a annoncé hier le ministère de l'Économie, assurant que les perspectives de stabilisation de la production industrielle « se renforçaient ». C'est nettement mieux que les prévisions des économistes interrogés par Dow Jones Newswires qui misaient sur une hausse bien plus modérée de 0,5 % sur un mois. En avril, les commandes industrielles ont progressé de 0,1 % sur un mois, selon des chiffres légèrement revus en hausse par le ministère qui avait initialement annoncé qu'elles étaient restées stables.
Le ministère de l'Économie, chargé de publier ces statistiques, souligne qu'il s'agit du troisième mois consécutif de hausse des commandes, portées par « de fortes impulsions » venues du secteur de la « construction d'automobiles et d'équipements pour l'automobile », en particulier en dehors de la zone euro.
Entreprises
Le marché pharmaceutique mondial a accentué son ralentissement en 2008
Le marché pharmaceutique mondial a connu en 2008 sa croissance la plus faible en dix ans, sous l'effet d'un fort ralentissement aux États-Unis, dans un contexte de crise économique, a indiqué hier le cabinet IMS Health. Le marché a progressé en 2008 de seulement 4,8 % à taux de change constants, à 775 milliards de dollars. Si le chiffre d'affaires de la pharmacie mondiale continue à augmenter d'année en année, « ce taux est le plus faible de ces dix dernières années et il confirme la tendance à la décélération du marché mondial », constate IMS Health. En 2007, le marché avait encore crû de 6,4 % et de 7 % en 2006. Toujours affaibli par la crise de son modèle traditionnel, avec moins de molécules nouvelles, un poids accru des médicaments génériques et des politiques de maîtrise des coûts de santé, le marché pharmaceutique a en plus souffert en 2008 de la crise économique qui a marqué la fin de l'année.
« Les États-Unis sont les principales victimes de cette coïncidence des mutations structurelles et conjoncturelles », explique le cabinet. Leur part de marché, qui était de près de 50 % au début des années 2000, est tombée à 38 % en 2008, avec une croissance de leurs ventes pharmaceutiques de seulement 1,9 %.
Obama veut développer les échanges commerciaux entre les USA et la Russie
Le président américain Barack Obama a appelé hier au développement des échanges commerciaux entre les États-Unis et la Russie, estimant que c'était un des moyens d'approfondir les relations entre ces deux puissances. « Nous voulons que la Russie nous vende des marchandises, et nous voulons vendre des marchandises à la Russie », a dit M. Obama lors d'un discours devant un « sommet » russo-américain des affaires à Moscou.
Le président américain a relevé que les échanges commerciaux entre les deux pays s'élevaient à 36 milliards de dollars et que la Russie représentait seulement 1 % du commerce américain avec le monde, un pourcentage quasi inchangé depuis la guerre froide. « J'ai appelé à une remise à zéro des relations entre la Russie et les États-Unis, mais cela ne peut pas être seulement l'affaire des présidents, cela doit aller plus loin, cela doit être entre deux peuples, cela doit être au-delà de la sécurité ou le démantèlement d'arsenaux », a-t-il déclaré. « Il doit y aller de notre prospérité commune, des emplois que nous créons, des innovations que nous faisons circuler, des industries que nous bâtissons », a-t-il ajouté.
L'Union pour la Méditerranée sort progressivement de la paralysie
Les efforts de relance de l'Union pour la Méditerranée se sont poursuivis hier à Bruxelles avec une réunion des ministres des Finances et la promesse d'un octroi facilité de prêts européens pour le financement de projets communs aux pays concernés. Lancé en grande pompe en juillet 2008 par le président français Nicolas Sarkozy, l'Union pour la Méditerranée (UPM) associe pays de l'UE et du pourtour méditerranéen. Elle vise à convertir l'espace méditerranéen en zone de paix par le biais de projets concrets. L'initiative a toutefois tourné court en début d'année avec l'offensive à Gaza, qui a entraîné le gel des discussions politiques.
Depuis fin juin, elle a commencé à reprendre des couleurs. D'abord avec une première réunion ministérielle à Paris - avec Israéliens et Palestiniens - sur l'environnement. Puis, mardi à Bruxelles sur les dossiers financiers avec des représentants des 43 pays membres. « Nous avons constaté à nouveau que nous sommes étroitement liés, que le développement des uns ne peut se faire sans le développement les autres », a affirmé la ministre française des Finances Christine Lagarde. Cette réunion ministérielle a été suivie d'une autre de la Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat (FEMIP), principal instrument financier de l'UPM, dépendant de la Banque européenne d'investissement (BEI).
Environnement
La Grèce veut réduire sa consommation énergétique
La Grèce s'apprête à adopter une série de mesures destinées à limiter la consommation énergétique du pays et à promouvoir les énergies renouvelables, a indiqué hier le ministre grec du Développement Costis Hatzidakis. M. Hatzidakis a précisé lors d'une conférence de presse que le gouvernement grec présentera « dans le courant de l'été » un projet de loi au Parlement, visant à limiter la consommation énergétique et à promouvoir les énergies renouvelables. Le projet de loi comprend une série de mesures concernant d'abord le secteur public, contraint à renouveler ou moderniser son équipement afin qu'il soit moins gourmand en énergie. Il prévoit également la numérisation des compteurs d'électricité des ménages afin de faciliter la gestion de leur consommation d'électricité. Une « caisse verte » sera également créée, a ajouté le ministre. Elle subventionnera les projets d'entreprises souhaitant réduire leur consommation énergétique et sera en partie financée par des programmes de l'Union européenne.
Allemagne
Les commandes industrielles rebondissent en mai
Les commandes industrielles en Allemagne ont augmenté de 4,4 % en mai par rapport à avril, a annoncé hier le ministère de l'Économie, assurant que les perspectives de stabilisation de la production industrielle « se renforçaient ». C'est nettement mieux que les prévisions des économistes interrogés par Dow Jones Newswires qui misaient sur une hausse bien plus modérée de 0,5 % sur un mois. En avril, les commandes industrielles ont progressé de 0,1 % sur un mois, selon des chiffres légèrement revus en hausse par le ministère qui avait initialement annoncé qu'elles étaient restées stables.
Le ministère de l'Économie, chargé de publier ces statistiques, souligne qu'il s'agit du troisième mois consécutif de hausse des commandes, portées par « de fortes impulsions » venues du secteur de la « construction d'automobiles et d'équipements pour l'automobile », en particulier en dehors de la zone euro.
Entreprises
Le marché pharmaceutique mondial a accentué son ralentissement en 2008
Le marché pharmaceutique mondial a connu en 2008 sa croissance la plus faible en dix ans, sous l'effet d'un fort ralentissement aux États-Unis, dans un contexte de crise économique, a indiqué hier le cabinet IMS Health. Le marché a progressé en 2008 de seulement 4,8 % à taux de change constants, à 775 milliards de dollars. Si le chiffre d'affaires de la pharmacie mondiale continue à augmenter d'année en année, « ce taux est le plus faible de ces dix dernières années et il confirme la tendance à la décélération du marché mondial », constate IMS Health. En 2007, le marché avait encore crû de 6,4 % et de 7 % en 2006. Toujours affaibli par la crise de son modèle traditionnel, avec moins de molécules nouvelles, un poids accru des médicaments génériques et des politiques de maîtrise des coûts de santé, le marché pharmaceutique a en plus souffert en 2008 de la crise économique qui a marqué la fin de l'année.
« Les États-Unis sont les principales victimes de cette coïncidence des mutations structurelles et conjoncturelles », explique le cabinet. Leur part de marché, qui était de près de 50 % au début des années 2000, est tombée à 38 % en 2008, avec une croissance de leurs ventes pharmaceutiques de seulement 1,9 %.
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