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Économie - États-Unis

Le gouvernement veut « sauver les marchés de leurs excès »

Le gouvernement du président Barack Obama veut sauver les marchés de leurs propres excès, et non se substituer à eux, a déclaré hier  Larry Summers, conseiller économique de la Maison-Blanche.
« Notre objectif n'est pas de supplanter ou de remplacer les marchés », a déclaré M. Summers, lors d'un discours prononcé à New York devant le Conseil des relations internationales, alors que se multiplient les accusations d'étatisme au sein de l'opposition et du monde de la finance.
« L'objectif est plutôt de les sauver de leurs propres excès et, à l'avenir, d'améliorer la protection de notre système économique basé sur le marché », a-t-il ajouté, redisant que le gouvernement avait volé au secours de grandes entreprises menaçant de s'écrouler par « nécessité et non par choix ».
« Barack Obama a fait campagne pour rendre aux États-Unis la place qui est la leur dans le monde, réformer notre système de santé, amener le pays à l'indépendance énergétique et préparer nos enfants à une économie du XXIe siècle », « pas pour diriger des banques, des compagnies d'assurances ou des constructeurs automobiles », a-t-il dit.
Chaque intervention du gouvernement dans l'économie « va dans le sens des principes » de l'économie de marché « plutôt qu'à leur encontre », a-t-il estimé.
M. Summers a par ailleurs estimé que la politique du gouvernement semblait « avoir eu nombre de ses effets escomptés ».
Aujourd'hui, « nous sommes dans une situation bien différente » d'il y a trois mois, où aucune bonne nouvelle ne venait de l'économie, a-t-il dit.
Si les destructions d'emplois ne doivent pas être minimisées, elles se font à un « rythme deux fois plus lent qu'il y a quelques mois », « la confiance des consommateurs s'améliore », et on a pu observer « de fortes performances de la plupart des marchés financiers », a-t-il ajouté.
Néanmoins, a-t-il jugé, « nous ne pouvons pas nous permettre d'être trop confiants » tant les défis restent nombreux.
Commentant la baisse de l'intérêt des banques pour le programme de rachats de leurs actifs invendables mis en place par le gouvernement, M. Summers a estimé que c'était « le reflet de bonnes nouvelles venues au cours des deux ou trois mois derniers plutôt qu'une mauvaise nouvelle ».
Les banques sont « beaucoup mieux capitalisées [maintenant] que la plupart des gens auraient pu le penser » lorsque la mise en œuvre de ce programme avait été engagée, a-t-il fait valoir.
Le secrétaire au Trésor américain Timothy Geithner avait reconnu mardi, pour les mêmes raisons que M. Summers, que les banques étaient moins intéressées pour ce programme alliant des fonds d'investissements privés et l'État.
Le Trésor a prévu de consacrer entre 75 et 100 milliards de dollars pour délester les banques des actifs invendables qu'elles ont accumulés au cours de la dernière bulle immobilière.

Le gouvernement du président Barack Obama veut sauver les marchés de leurs propres excès, et non se substituer à eux, a déclaré hier  Larry Summers, conseiller économique de la Maison-Blanche.« Notre objectif n'est pas de supplanter ou de remplacer les marchés », a déclaré M. Summers, lors...

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