de Pete Docter et Bob Peterson
Présenté en ouverture du 62e Festival de Cannes, c'est la première fois qu'un film animé jouit de ce privilège. Le film raconte l'histoire de Carl Fredricksen, un homme qui a passé sa vie à rêver d'explorer le globe avec l'amour de sa vie, une femme tout aussi aventurière que lui. Mais, à 78 ans, sa femme décède et la vie semble lui jouer de méchants tours. Les bulldozers sont prêts à lui raser sa maison tout comme le quartier où il vit et lui briser tous ses rêves. Par un étrange sort du destin, il va pouvoir s'envoler vers d'autres horizons en compagnie d'un jeune garçon aventurier de 8 ans appelé Russell, qui va lui offrir une nouvelle vision de l'existence. Up, par ses milliers de ballons multicolores, emmène le spectateur à l'âme d'enfant dans un incroyable voyage où le vieil homme et le jeune scout offriront des aventures merveilleuses et un dialogue teinté d'humour et de tendresse.
Dernier opus de la firme Pixar qui, depuis quelques années, nous présente des œuvres l'une plus novatrice que l'autre, Up prouve qu'après Wall-E l'imagination de John Lasseter et de son équipe n'a pas tari et qu'ils sont toujours là au service de l'imaginaire, du rêve et de l'émotion.
John Lasseter, directeur de la création des studios Walt Disney et Pixar Animation, confie : « Je suis fier que Up soit le dixième long-métrage de Disney Pixar et le premier Pixar à être développé pour l'exploitation en 3 D Relief. » C'est certes le film le plus frappant du point de vue visuel de chez Pixar. Voir cette maison s'élever et s'envoler, entraînée par des milliers de ballons, est un moment très fort.
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The Taking of Pelham 123
de Tony Scott
Avec Denzel Washington et John Travolta.
The Taking of Pelham 123, de Tony Scott (Déjà vu, Domino et Man on Fire, pour ne citer que ceux-là), est un bon thriller qui laisse le spectateur en haleine. Racontant l'histoire d'une prise d'otages dans le métro de New York, d'où le titre en référence au nom de la ligne, ce long-métrage est un remake du film portant le même titre, datant de 1974, et qui avait été réalisé par Joseph Sargent.
Dans The Taking of Pelham 123, John Travolta (qui évoque ses personnages de bad boys comme Pulp Fiction ou Face Off ) y incarne un preneur d'otages un peu fou, un peu manipulateur, mais certainement génial et qui va entretenir un dialogue intéressant avec son négociateur, un homme plus qu'ordinaire, interprété par Denzel Washington, employé au centre de contrôle du métro de New York, tout en évoquant les grands sujets à l'ordre du jour, à savoir : la Bourse et les dommages collatéraux, les ratés de la vie et le stress de New York. Gros plans, rythme soutenu, effets spéciaux, séquences trépidantes et un bon casting comprenant notamment James Gandolfini, Mr Soprano himself et John Turturro font de ce film un bon thriller où l'on ne s'ennuie pas.
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Two Lovers
de James Gray
Avec Joaquin Phoenix et Gwyneth Paltrow.
Après deux collaborations précédentes avec Joaquin Phoenix (The Yards et We Own the Night), James Gray, réalisateur de films noirs et récemment membre du jury du Festival de Cannes, revient avec son acteur fétiche - qui a déclaré vouloir quitter l'univers cinématographique pour le musical - et ce drame amoureux sobrement intitulé Two Lovers.
À New York, un homme revenu vivre chez ses parents depuis quelques mois doit choisir entre deux destins. Entre épouser la femme que ses parents lui ont présentée et aller jusqu'au bout de ses sentiments pour sa nouvelle voisine, dont il est tombé éperdument amoureux ; il faudra qu'il prenne donc son destin en main. Cette histoire de sentiments d'apparence simple évoque néanmoins avec sobriété la difficulté d'aimer et d'être aimé. Joaquin Phoenix est toujours aussi fascinant et l'histoire qui revisite les codes de la comédie romantique est envoûtante.
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