Brèves

Première exposition en France consacrée au verrier américain Tiffany

Une exposition consacrée au verrier américain Louis Comfort Tiffany (1848-1933) sera organisée à l'automne prochain au musée du Luxembourg à Paris, la première en France dédiée à ce créateur, ont annoncé les organisateurs.
Quelque 160 œuvres - vitraux, vases, luminaires, dessins, etc. - seront montrées du 16 septembre au 17 janvier 2010 dans « Louis Comfort Tiffany, couleurs et lumière ».
L'exposition, avec des variantes, ira ensuite au Musée des beaux-arts de Montréal avec qui elle est coorganisée, du 11 février au 2 mai 2010, puis au Virginia Museum of Fine Arts de Richmond (États-Unis) jusqu'au 15 août.
Louis Tiffany, fils de l'orfèvre et créateur de bijoux Charles Tiffany, a été l'un des chefs de file du design américain, innovant particulièrement dans l'art du verre avec lequel il a créé des vitraux, des vases ou des objets décoratifs aujourd'hui très prisés sur le marché.
Son œuvre est associée notamment aux  « lampes Tiffany » en forme de nénuphars, glycines ou magnolias, au verre irisé ou imitant le marbre.
Deux vitraux d'un ensemble de 18 récemment découverts à Montréal seront exposés à Paris, de même que des pièces venant du Metropolitan Museum de New York ou de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg.

Premier congrès mondial à Moscou de descendants du poète russe Pouchkine

Une centaine de descendants du poète Alexandre Pouchkine, auteur culte en Russie, participeront à leur premier congrès mondial à Moscou, ont annoncé les organisateurs de la manifestation.
Au total, 92 descendants du plus grand écrivain russe prendront part à ce congrès qui se déroulera jusqu'à samedi dans la capitale russe, à l'occasion du 210e anniversaire de la naissance du poète, a indiqué Olga Rykova, collaboratrice du musée de Pouchkine à Moscou, au cours d'une conférence de presse.
Cent-quarante-neuf des 234 descendants de l'auteur d'Eugène Onéguine (1831) et de La Fille du capitaine (1836) vivent à l'étranger, dont neuf en France, les 85 autres habitant en Russie, selon la scientifique.
Le musée de Pouchkine organise pour l'occasion une exposition « Argent-Pouchkine-argent », consacrée à la difficile situation financière du poète, considéré pourtant déjà au moment de sa mort comme le plus grand écrivain russe.
« Pouchkine est notre tout », cette formule consacrée résume parfaitement l'attitude des Russes envers l'écrivain, traduit en quasiment toutes les langues étrangères.
Chaque Russe connaît par cœur les circonstances de sa mort tragique, des suites de ses blessures après un duel avec un officier français, le baron D'Anthès, dans les faubourgs de Saint-Pétersbourg, près de la rivière Tchernaïa (Noire), en février 1837.
Une odeur de mystère voire de complot entoure toujours les circonstances de la mort du poète qui cherchait à défendre l'honneur de sa très jeune femme, la belle Natalia Gontcharova.
Samedi, comme tous les ans, tous ceux qui veulent réciter ses poèmes publiquement pourront s'exprimer au micro qui sera installé près de la cathédrale Ielokhovski, à Moscou, où le petit Alexandre Pouchkine fut baptisé en 1799.