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Culture - Opéra

Une « Carmen » au sang chaud nommée Cristina Nassif

Cristina Nassif, une jeune soprano d'origine libanaise, va à la conquête du monde de l'art lyrique. Des États-Unis où elle vit, elle commence à rayonner sous diverses latitudes. Après le Royal Albert Hall, elle sera, l'an prochain, au Festival al-Bustan.

Une Carmen  séductrice, flamboyante, indomptable, au sang chaud, exactement  comme l'a voulue Bizet. Elle a ainsi pris vie par la voix d'une soprano dont l'étoile est en train de  monter, qui se nomme Cristina Nassif et qui a été applaudie au Royal Albert Hall à Londres dans le rôle vedette de ce célèbre opéra.  Si elle clame haut et fort,  « L'Amour est enfant de Bohême », elle, est une enfant du Liban qui aujourd'hui, à 32 ans, est en train de faire une belle percée dans le monde de l'art lyrique à partir des États-Unis. C'est là qu'elle est née en 1977 et c'est là que son père, libanais pur sucre, a fait une carrière dans les forces de l'air américaines. D'elle on peut aussi dire « telle mère telle fille », la sienne étant une cantatrice espagnole.
Cristina Nassif explique que c'est seulement après avoir terminé ses études secondaires qu'elle a réellement ressenti le désir de chanter. Elle se lance alors pleinement dans cette voie. D'abord des études de musique vocale à l'Université  de Maryland, puis  quatre années à l'Academy of Vocal Art de Philadelphie couronnées par un diplôme en 2003. De là, elle monte sur scène et débute dans  La Flûte enchantée de Mozart présentée par l'Opéra de Virginie qui, en 2005, lui offre son premier grand rôle, celui de Violette dans la Traviata. Puis, tout va crescendo pour elle. Ainsi, durant les représentations de cette œuvre, elle passe une audition devant Placido Domingo (à la tête de  l'Opéra de Washington) qui la choisit pour incarner La clémence de Titus de Mozart.
Depuis, son agenda n'a pas désempli. Pour réussir ses interprétations, elle compte - en plus de son talent - sur ses longues heures de travail, son instinct dramatique et l'osmose émotionnelle avec les caractères qu'elle campe. « J'use aussi, précise-t-elle, de mon tempérament trempé dans mon double héritage libanais (bien assimilé grâce à ses grands-parents paternels) et espagnol. »
L'an prochain, elle fera, pour la première fois, la connaissance du pays de ses ancêtres qu'elle n'a pas eu jusqu'à présent l'occasion de visiter. Elle a justement été invitée à se produire dans le cadre du Festival al-Bustan.
Ses rôles préférés, Violetta (la Traviata) et les personnages des opéras de Mozart en particulier Donna Elvira (Don Giovanni). Côté Puccini, elle aimerait être Mimi plutôt que Musette.
 Projets : un concert d'arias dans l'État d'adoption de son père, la Virginie de l'Ouest ; Les noces de Figaro avec l'opéra de Delaware ; des concerts à l'Opéra de New Jersey et la Neuvième Symphonie avec l'Orchestre philharmonique de Buffalo.
Une Carmen  séductrice, flamboyante, indomptable, au sang chaud, exactement  comme l'a voulue Bizet. Elle a ainsi pris vie par la voix d'une soprano dont l'étoile est en train de  monter, qui se nomme Cristina Nassif et qui a été applaudie au Royal Albert Hall à Londres dans le rôle vedette de ce célèbre...

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