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Moyen Orient et Monde - Catastrophe aérienne

Une pièce maîtresse de l’AF 447, l’empennage, a été récupérée

La flottille internationale déployée en plein Atlantique a poursuivi avec acharnement ses opérations de recherche des corps des victimes et des débris de l'Airbus d'Air France, récupérant notamment l'empennage de l'avion qui s'est abîmé en mer avec 228 personnes à bord.
L'armée brésilienne a reconnu d'autre part un nouveau cafouillage : elle a indiqué que seize corps avaient été récupérés, et non 17 comme annoncé précédemment, l'erreur provenant, semble-t-il, d'une mauvaise communication entre forces brésiliennes et françaises. Un porte-parole, le capitaine de la frégate Giucemar Tabosa, a expliqué que la frégate française Ventôse n'avait recueilli que sept corps, et non huit comme annoncé la veille au soir. L'erreur n'a été découverte que lorsque les corps ont été transférés à bord de la frégate brésilienne Constituiçao. Les seize corps ont tous été transférés à bord de la frégate Constituiçao qui fait route vers l'archipel de Fernando de Noronha, à plus de 800 km du lieu présumé de la chute de l'appareil, où elle devait arriver aujourd'hui. Une expertise préliminaire des corps sera faite sur l'île avant leur transport par avion jusqu'à l'Institut médicolégal de Recife où une morgue a été installée.
Mais au 8e jour de la traque aux débris, les marines brésilienne et française, qui ont déjà repéré des centaines d'objets et des « dizaines de composants structurels » de l'avion, commençaient à collecter des pièces importantes. « Nous naviguons sur une mer de débris », a déclaré un membre de l'équipage de la frégate Constituiçao au quotidien O Globo. Le porte-parole de l'armée de l'air, le lieutenant-colonel Henry Munhoz, a présenté aux journalistes des photos montrant un zodiac de la marine brésilienne se préparant à remorquer l'empennage barré en grand par les couleurs bleue, blanche, rouge d'Air France.
Douze appareils brésiliens, dont un avion radar R-99, et deux français participent aux recherches, selon les militaires. Leur rôle consiste à repérer par radar dans un premier temps puis à localiser visuellement les corps et les objets provenant de l'Airbus. Un des six navires - dont un français - déployés dans cette zone à 1 150 km de la côte du Brésil est alors chargé de récupérer le corps ou la pièce. Les porte-parole ont réitéré que la priorité de l'opération était de sortir les corps de l'eau.
Des sièges, des masques à oxygène, des objets personnels, tels un sac à dos, une mallette, ont déjà été collectés ainsi que de plus en plus d'éléments importants de l'Airbus. Ce dispositif devait recevoir un renfort de taille avec l'arrivée prévue demain du sous-marin nucléaire d'attaque français Émeraude. Avec ses sonars ultrasensibles, il aura pour tâche de tenter de localiser les deux boîtes noires, dont l'une enregistre les données du vol et l'autre les conversations du cockpit, qui gisent probablement par près de 5 000 mètres de fond. La récupération de ces boîtes noires est considérée comme primordiale pour percer le mystère de la disparition soudaine du vol AF 447.
Les premiers éléments de l'enquête divulgués à Paris se sont concentrés sur les capteurs de vitesse, sans qu'il ne soit encore possible de faire un lien entre ces problèmes, déjà apparus sur plusieurs Airbus A-330, et la catastrophe du vol Rio-Paris.
La flottille internationale déployée en plein Atlantique a poursuivi avec acharnement ses opérations de recherche des corps des victimes et des débris de l'Airbus d'Air France, récupérant notamment l'empennage de l'avion qui s'est abîmé en mer avec 228 personnes à bord.L'armée brésilienne a reconnu d'autre part...

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