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Liban

Saïda : le Courant du futur tranquille

« Hariri, zai ma hiyé (telle quelle). » « Oussama Saad, Oussama Saad. » À Saïda, où une ambiance bon enfant régnait hier au cours de la longue journée électorale, des enfants en tee-shirts rouges ou bleus, à l'effigie des candidats qu'ils représentent, se tiennent de part et d'autre d'un des principaux axes de la ville, jetant à l'intérieur des voitures les listes des deux parties en lice.
Dans cette circonscription, qui vote indépendamment du Liban-Sud pour la première fois depuis la fin de la guerre, les électeurs (51 500 dont 43 200 sunnites) sont très mobilisés, avec un taux de participation qui a atteint les 68 %. Ici encore, des plaintes fusaient des différents bureaux de vote, où une extrême lenteur était observée dans le processus électoral. Des « erreurs » dans les listes d'électeurs étaient de même relevées, et de petits incidents « normaux » ont surgi entre des électeurs, mais surtout des électrices, et les forces de l'ordre.
Deux listes se disputaient deux sièges sunnites à Saïda. Celle du Courant du future avec pour candidats Bahia Hariri et Fouad Siniora en lice avec celle incomplète d'Oussama Saad.
Dans les milieux proches du Courant du futur, on est tranquilles, sûrs de la victoire des deux candidats. « La question est celle de connaître l'écart de voix entre Fouad Siniora et Oussama Saad », affirme un électeur.
« Nous espérons gagner, affirme pour sa part le président du conseil municipal Abdel-Rahman Bizri. Mais nous estimons que la concurrence est démocratique. Et nous traiterons avec le vainqueur comme étant député de Saïda. »
Quant au candidat Oussama Saad, il se déclare confiant, soulignant qu'il a un projet politique qui consiste à « faire face à l'État du vol et du gaspillage, à l'État des promesses fallacieuses, de la tension communautaire et des lourdes taxes que le citoyen ne peut plus supporter ».
De son côté, cheikh Maher Hammoud, sunnite proche du 8 Mars, a déploré « les slogans véhiculés par les forces de la majorité et selon lesquels la résistance est un projet qui va à l'encontre de l'édification de l'État ». « Ce n'est pas vrai », a-t-il insisté.
« Hariri, zai ma hiyé (telle quelle). » « Oussama Saad, Oussama Saad. » À Saïda, où une ambiance bon enfant régnait hier au cours de la longue journée électorale, des enfants en tee-shirts rouges ou bleus, à l'effigie des candidats qu'ils représentent, se tiennent de part et d'autre...

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