Malgré ses sorties fracassantes dans la presse et son maigre passif en tant qu'entraîneur, l'ancien international allemand Lothar Matthäus ne comprend pas pourquoi aucun club de Bundesliga n'est prêt à lui donner sa chance. « Je ne sais pas ce que l'on a contre moi en Allemagne. J'ai déjà montré des choses, gagné des titres à l'étranger, permis l'éclosion de jeunes joueurs, mais, apparemment, personne ne s'en rend compte », a déclaré le champion du monde 1990 au quotidien Bild paru hier. « Peut-être que certains directeurs sportifs ont peur de mon nom ou que je leur fasse de l'ombre. Mais je ne veux pas de cela. Comme quand j'étais joueur, je suis un entraîneur qui la joue collectif », a assuré Matthäus, qui a quitté le club israélien du Maccabi Netanya en avril, son sixième poste en huit ans. Le seul club allemand qui l'a jamais approché est Nuremberg : « C'était il y a trois ans, mais les supporteurs étaient contre mon arrivée à cause de mon passé au Bayern. C'est peut-être le problème pour d'autres clubs », a-t-il avancé.
Depuis qu'il a débuté sa carrière d'entraîneur, Matthäus, 48 ans, a enchaîné les expériences : il a débuté au Rapid Vienne (2001-2002), puis a été sacré champion de Serbie avec le Partizan Belgrade (2002-2003), avant de diriger l'équipe nationale de Hongrie (2004-2005). Il a également dirigé pendant 33 jours le club brésilien d'Atletico Paranaense, puis rejoint Red Bull Salzbourg comme adjoint de Giovanni Trapattoni avec qui il a fini par se brouiller.