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Culture - Peinture

« Illusions de paysages » cubains à la galerie Pièce unique

Organisée par l'ambassade de Cuba, l'exposition « Illusions de paysages »* présente, à la galerie Pièce unique, Saïfi, jusqu'au 23 mai, un bouquet d'œuvres picturales de sept artistes de l'île.
« Illusions de paysages », parce que les vues présentées empruntent en partie à la réalité du paysage cubain qu'elles transcendent ensuite dans des compositions saupoudrées de surréalisme, de cubisme, de lyrisme ou encore de fantastique et privilégient la vision intérieure de l'artiste.
Des illusions de paysages qui, chez Ruben Alpizar, renvoient à la dimension intergalactique des rêves de l'artiste. Dans une série d'acryliques sur toiles carrées intitulée Le vertige de la liberté, Ruben Alpizar fait évoluer ce qui pourrait être son avatar dans un univers astral et intersidéral.
Tout aussi cosmographique, la vision de Reinerio Tamayo évoque, à l'aquarelle sur papier, une sorte de guerre de sous-marins tournant dans le vide en satellites autour d'un submersible jaune.
Plus réalistes, les acryliques sur toile de Kelvin Lopez traitent dans une série claire et lumineuse, pertinemment intitulée Thérapie florale, de fractions champêtres de paysages. Mais aussi, dans le genre décoratif, il revisite, au moyen de techniques mixtes, d'anciennes plaques métalliques publicitaires des années cinquante pour Coca-Cola ou Canada Dry pour en faire des panoramas intemporellement cubains.
À l'acrylique et crayon sur toile de grand format, José Omar Torres représente une ville, aux couleurs chaudes, construite en enchevêtrements de dessins de façades et dégageant une atmosphère aussi paisible qu'irréelle.
Idem pour les paysages urbains à l'huile de Douglas Pérez, que l'artiste représente dans leurs moindres détails, nimbés d'un halo pointilliste nostalgique, avant de les asperger d'une giclée agressive de couleurs vives...
Menaçantes !
Abstraction poétique et palette douce pour Enrique Baster qui, à travers un arrangement géométrique intitulé Autocratie I, II et III, ironise «sur le chaos viscéral de l'ordre du monde », indique, dans une note accompagnant l'exposition, la curatrice Maria de los Angeles Pereira.
Enfin, c'est avec les huiles et acryliques de Kadir Lopez, représentant le quai havanais, lieu où se concentrent les rêves d'émigration et de départ des habitants de l'île, que se termine le tour de l'exposition, sur une note réaliste. Quoique en camaïeux de gris...

* Pièce unique, Saifi Village, centre-ville. Horaires d'ouverture : jusqu'au 23 mai, de 10h00 à 18h00. 
« Illusions de paysages », parce que les vues présentées empruntent en partie à la réalité du paysage cubain qu'elles transcendent ensuite dans des compositions saupoudrées de surréalisme, de cubisme, de lyrisme ou encore de fantastique et privilégient la vision intérieure de l'artiste. Des illusions...

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