Le mouvement de conversion en faveur de la livre libanaise, entamé il y a environ un an, s'est poursuivi au cours du premier trimestre de l'année. Le bilan consolidé des banques commerciales opérant au Liban indique en effet que le taux de dollarisation des dépôts bancaires a atteint 67,7 % fin mars, au plus bas depuis près de cinq ans. Ce taux était à 69,6 % à la fin de l'année dernière et à 76,7 % au premier trimestre 2008.
Sur les trois premiers mois de l'année, les dépôts en livres ont ainsi augmenté de 9,9 % par rapport à fin décembre 2008 et de 61,5 % en rythme annuel, contre une croissance des dépôts en devises de 0,7 % depuis le début de l'année et de 2,9 % sur un an. Les mouvements de conversions s'expliquent notamment par des taux d'intérêt attractifs dans un contexte international baissier. Le taux moyen sur les dépôts en livres a certes baissé de 7,22 % en mars 2008 à 7,10 % un an plus tard, mais dans une moindre proportion que le taux en dollars qui a reculé de 3,84 % à 3,26 % en un an.
Globalement, les dépôts du secteur privé ont atteint 80,5 milliards de dollars fin mars, en hausse de 3,5 % par rapport à fin décembre 2008 et de 16,5 % par rapport à mars 2008. Les dépôts ont augmenté de 1,63 milliard de dollars en mars et de 1,14 milliard en février, après avoir reculé de 42 millions de dollars en janvier. Bank Audi souligne à cet égard que la hausse des dépôts en mars a été accompagnée d'un déficit mensuel de la balance des paiements de 366,7 millions de dollars, « ce qui peut signifier que la croissance des dépôts en mars a été principalement alimentée par une création monétaire domestique ».
Car l'activité de crédit s'est ralentie au premier trimestre, mais elle ne s'est pas rétractée. Le portefeuille de crédit a augmenté de 1,6 % sur les trois premiers mois, à 25,4 milliards de dollars. On est certes loin des 10 % de croissance réalisés l'année dernière à la même période, mais dans la moyenne de croissance des cinq dernières années. Le ralentissement s'est fait essentiellement ressentir au niveau des crédits aux non-résidents, qui ont augmenté de 0,4 % au premier trimestre, contre une hausse de 36,7 % sur la même période de l'année dernière.
La « dédollarisation » des dépôts n'a toutefois pas été accompagnée d'une dédollarisation des crédits dans les mêmes proportions, notamment en raison des taux d'intérêt. Le taux moyen sur les crédits en livres a augmenté de 9,92 % en mars 2008 à 10,1 % un an plus tard, alors que le taux en dollars a baissé de 7,57 % à 7,32 %. Le taux de dollarisation des crédits s'est élevé à 85,9 % fin mars, contre 86,6 % fin décembre 2008, et 87,2 % un an plus tôt.
Les excédents en livres dans les banques commerciales se sont donc principalement dirigés vers les certificats de dépôts émis par la Banque centrale. Ces certificats ont représenté 50,5 % de la base des dépôts en livres au premier trimestre, contre 42,4 % à la fin de l'année dernière. Cet engouement pour les certificats de dépôts a eu lieu au détriment des bons du Trésor en livres, dont la part dans la base des dépôts en monnaie nationale est passée de 63,4 % à 56,2 % depuis le début de l'année, mais aussi au détriment des crédits en livres, dont la part est passée de 14,2 % à 13,8 % sur la même période.
Les crédits au secteur public n'ont ainsi augmenté que de 1,2 % depuis le début de l'année (+13,3 % sur un an), à 25,7 milliards de dollars fin mars, soit 50,3 % du total des crédits.
Sur les trois premiers mois de l'année, les dépôts en livres ont ainsi augmenté de 9,9 % par rapport à fin décembre 2008 et de 61,5 % en rythme annuel, contre une croissance des dépôts en devises de 0,7 % depuis le début de l'année et de 2,9 % sur un an. Les mouvements de conversions s'expliquent notamment par des taux d'intérêt attractifs dans un contexte international baissier. Le taux moyen sur les dépôts en livres a certes baissé de 7,22 % en mars 2008 à 7,10 % un an plus tard, mais dans une moindre proportion que le taux en dollars qui a reculé de 3,84 % à 3,26 % en un an.
Globalement, les dépôts du secteur privé ont atteint 80,5 milliards de dollars fin mars, en hausse de 3,5 % par rapport à fin décembre 2008 et de 16,5 % par rapport à mars 2008. Les dépôts ont augmenté de 1,63 milliard de dollars en mars et de 1,14 milliard en février, après avoir reculé de 42 millions de dollars en janvier. Bank Audi souligne à cet égard que la hausse des dépôts en mars a été accompagnée d'un déficit mensuel de la balance des paiements de 366,7 millions de dollars, « ce qui peut signifier que la croissance des dépôts en mars a été principalement alimentée par une création monétaire domestique ».
Car l'activité de crédit s'est ralentie au premier trimestre, mais elle ne s'est pas rétractée. Le portefeuille de crédit a augmenté de 1,6 % sur les trois premiers mois, à 25,4 milliards de dollars. On est certes loin des 10 % de croissance réalisés l'année dernière à la même période, mais dans la moyenne de croissance des cinq dernières années. Le ralentissement s'est fait essentiellement ressentir au niveau des crédits aux non-résidents, qui ont augmenté de 0,4 % au premier trimestre, contre une hausse de 36,7 % sur la même période de l'année dernière.
La « dédollarisation » des dépôts n'a toutefois pas été accompagnée d'une dédollarisation des crédits dans les mêmes proportions, notamment en raison des taux d'intérêt. Le taux moyen sur les crédits en livres a augmenté de 9,92 % en mars 2008 à 10,1 % un an plus tard, alors que le taux en dollars a baissé de 7,57 % à 7,32 %. Le taux de dollarisation des crédits s'est élevé à 85,9 % fin mars, contre 86,6 % fin décembre 2008, et 87,2 % un an plus tôt.
Les excédents en livres dans les banques commerciales se sont donc principalement dirigés vers les certificats de dépôts émis par la Banque centrale. Ces certificats ont représenté 50,5 % de la base des dépôts en livres au premier trimestre, contre 42,4 % à la fin de l'année dernière. Cet engouement pour les certificats de dépôts a eu lieu au détriment des bons du Trésor en livres, dont la part dans la base des dépôts en monnaie nationale est passée de 63,4 % à 56,2 % depuis le début de l'année, mais aussi au détriment des crédits en livres, dont la part est passée de 14,2 % à 13,8 % sur la même période.
Les crédits au secteur public n'ont ainsi augmenté que de 1,2 % depuis le début de l'année (+13,3 % sur un an), à 25,7 milliards de dollars fin mars, soit 50,3 % du total des crédits.
Le mouvement de conversion en faveur de la livre libanaise, entamé il y a environ un an, s'est poursuivi au cours du premier trimestre de l'année. Le bilan consolidé des banques commerciales opérant au Liban indique en effet que le taux de dollarisation des dépôts bancaires a atteint 67,7 % fin mars, au plus bas depuis près de cinq ans. Ce taux était à 69,6 % à la fin de l'année dernière et à 76,7 % au premier trimestre 2008.Sur les trois premiers mois de l'année, les dépôts en livres ont ainsi augmenté de 9,9 % par rapport à fin décembre 2008 et de 61,5 % en rythme annuel, contre une croissance des dépôts en devises de 0,7 % depuis le début de l'année...