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Économie - Pétrole

L’OPEP souhaite un baril à plus de 70 dollars

Il y a des signes positifs de relance de l'économie mondiale, on doit en tenir compte avant de prendre une décision à l'avenir, selon le secrétaire général du cartel.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) souhaite un prix du baril supérieur à 70 dollars, a déclaré hier à Alger le secrétaire général du cartel Abdallah el-Badri.
« Le prix de 50 dollars n'est pas suffisant pour couvrir les coûts d'investissements pour le futur (...), le prix qui permet des recettes raisonnables et acceptables est de plus de 70 dollars le baril », a affirmé M. el-Badri au cours d'une conférence de presse.
« Il y a des signes positifs de relance de l'économie mondiale, on doit en tenir compte avant de prendre une décision à l'avenir », a-t-il ajouté, interrogé sur une éventuelle annonce d'une baisse de la production à la prochaine réunion de l'OPEP à Vienne le 28 mai. « Nos prévisions sont cohérentes, celles de l'AIE (Agence internationale de l'énergie) sont exagérées », a affirmé M. el-Badri.
Le 15 avril, l'OPEP avait abaissé sa prévision de demande de pétrole brut pour 2009, en raison du recul de la consommation entraîné par la récession mondiale.
Le cartel table désormais sur une baisse de 1,37 million de barils par jour (mbj) de la demande de pétrole (-1,6 %) en 2009, par rapport à 2008. Dans son précédent rapport de mars, l'OPEP avait estimé le recul à 1,01 mbj.
Pour toute l'année 2009, la demande mondiale est maintenant estimée à 84,18 mbj contre 84,61 mbj en mars dernier et 85,55 mbj en 2008. L'AIE pour sa part a réduit sa prévision de croissance de la demande mondiale pétrolière de 1 million de barils par jour (mbj) par rapport au mois précédent. La prévision de demande pour 2009 est ainsi ramenée à 83,4 mbj, la plus faible depuis 2004.
« Il reste 700 000 barils/jour à retirer du marché pour que les décisions prises à Oran atteignent un niveau d'application de 95 % », a dit M. el-Badri pour qui « l'OPEP veut un équilibre entre l'offre et la demande et des prix acceptables ». Le cartel avait décidé en décembre à Oran, dans l'Ouest algérien, de réduire sa production quotidienne de 2,2 millions de barils.
Le ministre algérien de l'Énergie, Chakib Khelil, a de son côté souligné que la décision que prendra l'OPEP le 28 mai « dépendra de l'évolution de l'offre et de la demande, du niveau des stocks (...), tout cela sera analysé » en fonction de l'évolution de la crise mondiale. « S'il y a une reprise de l'économie, on n'aura pas besoin de réduire », a-t-il dit, en prévoyant une augmentation prochaine des prix du pétrole.
« D'après tous les scénarios qu'on a vus (à propos de l'économie mondiale) et avec l'analyse actuelle du marché, on va probablement atteindre les 60 dollars le baril à la fin 2009 », a-t-il dit.
Stimulé par le repli du dollar, le prix du baril de « light sweet crude » pour livraison en juin a fini vendredi à New York à 51,55 dollars, en hausse de 1,93 dollar par rapport à son cours de clôture de la veille.
Depuis septembre 2008, l'OPEP, dont les douze membres pompent 40 % de l'or noir mondial, a baissé sa production de 4,2 mbj et maintenu le 15 mars son plafond de production à 24,84 mbj.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) souhaite un prix du baril supérieur à 70 dollars, a déclaré hier à Alger le secrétaire général du cartel Abdallah el-Badri.« Le prix de 50 dollars n'est pas suffisant pour couvrir les coûts d'investissements pour le futur (...), le prix qui permet des...

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