Le petit pain au chocolat (1968) de Joe Dassin était repris en écho quelques décennies plus tard par Olivia Ruiz devenue La femme chocolat. « Pétris-moi les hanches de baisers, laisse fondre mes hanches Nutella, le sang qui coule en moi c'est du chocolat chaud... »
Chocolat, chocolat quand tu nous tiens. Doux, amer, en fontaine ou en barres, chaud ou glacé ; ce menu raffiné qui nous vient du pays des Mayas et des Aztèques bondit à la période de Pâques en forme de lièvres dans les vitrines, fait sonner des cloches et célèbre la fête avec des milliers d'œufs en couleurs.
La tradition des œufs antérieure au christianisme remonte à l'époque des Perses et des Égyptiens. En France, au Moyen Âge, les fêtes de Pâques suivaient la période du carême au cours de laquelle on faisait maigre chair. À Pâques, on avait donc l'habitude de célébrer la fin du carême et la venue du printemps en consommant tous les œufs laissés de côté au cours de la période de jeun. Il était de coutume d'offrir des œufs à ses proches à la fin de la messe, ces mêmes œufs qui sont devenus au fil du temps (avec Anne d'Autriche, qui introduisit en 1615 le « cocola » en France) des œufs de Pâques décorés à la main, puis en chocolat ou en sucre. Si, auparavant, ce produit rare était réservé aux gens de fortune et à l'élite, aujourd'hui le chocolat ruisselle partout, même à l'écran. Il est signe d'opulence, d'abondance, de générosité, d'amour et de sensualité. Alors Merci pour le chocolat concocté à la Chabrol et Joyeuses Pâques comme le souhaite si bien le tandem Lautner-Bébel.
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