Amazing Brooks!
Habituée à ces ateliers qu'elle forme un peu partout dans le monde, Tina Brooks avait pris le soin d'encourager ses élèves avant de monter sur scène et leur a demandé de faire une petite prière. Accompagnée de sa sœur Sylvia Samuel au piano ainsi que d'Eniko Szilvasi (double basse) et de Suzanne Barsamian (batterie) qui se sont jointes à elle.
La chef d'orchestre était parvenue également à entraîner l'audience dans ce concert interactif et à faire chanter la salle. À sa demande, le public battait le rythme avec les mains, les pieds, en poussant la chansonnette. On remarquait notamment la présence de l'ambassadrice des États-Unis, Michelle Sisson, subjuguée par la performance. L'union du chœur et des cœurs était à son summum.
Sur scène, tout de noir vêtus, les interprètes avaient pris le soin d'agrémenter leurs habits sombres d'écharpes aux couleurs criardes. Élevant les bras, se déhanchant et se balançant à l'unisson, ces artistes en herbe avaient, au-delà du chant, réussi à installer, en toute harmonie et sans aucune dissonance, des liens solides entre eux d'abord, puis avec le public.
Que d'efforts conjugués et que de surpassement ! Que de gaieté et que d'hymnes à l'amour dans ce répertoire succinct, mais riche de dix chants. La chorale entame déjà dans la joie et l'allégresse Sing Unto the Lord pour enchaîner avec des airs de l'Afrique, notamment Kum Bayah et We Are Marching Over avec une forte participation de l'audience. Si Amazing Grace (de John Newton) plonge la salle dans un silence quasi absolu, Oh Happy Days ne tardera pas à la réchauffer. Enfin, le spectacle qui a semblé tellement court s'achève par une célébration du Seigneur.
Ovationnée à plusieurs reprises, la chorale reprend quelques refrains avant de remercier Myrna Bustany pour cette initiative créative.
Et dans un enthousiasme général, chacun se promet de rejoindre, l'an prochain, cette chorale qui vient de voir le jour.
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