Pétrole: l'Irak a besoin d'expertises étrangères (Maliki)

L'Irak a besoin d'expertises étrangères pour développer son secteur pétrolier et parvenir à réactiver l'industrie et l'agriculture, a affirmé vendredi le Premier ministre Nouri al-Maliki.

Avec l'amélioration de la sécurité, l'Irak "est désormais prêt à se diriger vers l'augmentation de sa production pétrolière", a déclaré M. Maliki à l'ouverture d'un symposium sur le pétrole à Bagdad auquel participent 35 responsables gouvernementaux et experts irakiens et étrangers.

"Mais nous avons besoin de plus d'expertises étrangères afin que ce pays soit capable de faire rapidement avancer le processus de développement", a-t-il ajouté. "Nous avons besoin de nous aider de compétences locales et internationales".

"Nous sommes désormais tenus d'augmenter la production de pétrole et du gaz en vue de réhabiliter l'industrie et l'agriculture", a-t-il poursuivi.

Pour le vice-Premier ministre Barham Saleh, "la situation actuelle indique la nécessité de dessiner les contours d'une nouvelle politique pétrolière par le biais d'une coopération entre experts irakiens et experts étrangers afin de développer les richesses" pétrolières.

D'après le ministre du Pétrole, Hussein Chahristani, l'Irak a produit en 2008 2,25 millions de barils par jour (mbj). Actuellement, la production s'élève à 2,310 mbj.

Les recettes pétrolières représentent 98% des revenus de l'Etat qui a pâti de la baisse des prix sur les marchés mondiaux.

Dimanche, M. Maliki a appelé au développement d'autres secteurs, pour que l'Irak ne soit plus dépendant d'une seule source de revenus.

Pour le ministre du Plan, Ali Babane, l'Irak doit se concentrer "sur des secteurs productifs comme l'agriculture, l'industrie, le tourisme religieux et les services".