En revoyant les nominations, puis la cérémonie des Oscars, il apparaît que cette remise de trophées est le reflet d'une industrie tout en questionnements, mais aussi tout en évolution. The Curious Case of Benjamin Button, qui n'a pu décrocher que trois prix sur treize nominations, traduit d'une manière évidente la nostalgie d'un certain cinéma glamour. L'Anglais Danny Boyle est allé plus loin côté nostalgie. Avec son hommage au cinéma indien (l'ancêtre de ce cinéma hollywoodien), Boyle a remis Bollywood à l'ordre du jour. C'est un véritable retour aux sources qu'il a effectué. Enfin, la note music-hall instaurée par un Hugh Jackman en verve (maître d'orchestre de la cérémonie), le retour de deux bad-boys (Rourke et Penn) différents mais si similaires à l'avant-scène ainsi que toutes les autres notes mélancoliques qui résonnaient dans ce scintillant Kodak Theatre montrent combien ce milieu, malgré les dissensions, les faiblesses, les paradoxes ou les crises économiques, demeure festif et joyeux.
En revoyant les nominations, puis la cérémonie des Oscars, il apparaît que cette remise de trophées est le reflet d'une industrie tout en questionnements, mais aussi tout en évolution. The Curious Case of Benjamin Button, qui n'a pu décrocher que trois prix sur treize nominations, traduit d'une manière évidente la...
commentaires (0)
Commenter