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Lifestyle - Objets et histoire

Love me, bear me !

C'est un jour ordinaire pour les uns, la déprime assurée pour les autres, l'occasion à ne pas rater pour déclarer sa flamme ou encore la raviver.
C'est la Saint-Valentin : l'empereur Claude II, le cruel, trouvant que les hommes mariés faisaient de piètres soldats, abolit leur mariage. Un prêtre au nom de Valentin donnait alors secrètement sa bénédiction aux jeunes couples. Emprisonné, il tomba amoureux de la fille aveugle de son geôlier, lui rendit la vue et fut quand même décapité, devenant ainsi le patron des tous les amoureux...
Société de consommation oblige, à la Saint-Valentin, on échange des cadeaux. Des cadeaux pouvant aller, selon le budget, du simple SMS, genre : j'te love grave ! En passant par le bouquet de roses rouges, les gadgets drôles et sexy, la bague sertie de chez Harry Winston pour elle ou encore, le Blackberry Bold pour lui...
Dans toute cette panoplie, il y a un objet qui a pu, à travers les années, rester au sommet du palmarès. C'est le one and only Teddy bear dans toutes ses versions : le Navirobo ou le Teddy bear GPS,le Teddy bear Karl Lagerfeld avec lunettes noires et costume sombre, édité par la firme Steiff à 2 500 exemplaires et vendu 2 000 euros/pièce, l'Ours d'or (qui sera décerné demain à la Berlinale, à quelques happy few, mais ça c'est une autre histoire) ou, plus abordable, le Teddy bear, paré pour l'occasion d'un tee-shirt rouge avec des I love you et Ti amo à gogo.
Ce Teddy bear a une histoire qui remonte à l'automne 1903 : un délicat problème de frontière entre la Louisiane et le Mississipi oblige le président Théodore Roosevelt, dit Teddy, à voyager dans ces États. Il en profite pour se livrer à son sport favori : la chasse à l'ours, mais sans succès. Ses hôtes désolés capturent un ourson et le traînent devant sa tente. Mais à ce spectacle, le président crie : « Si je tue cet ourson, je ne pourrais plus jamais regarder mes enfants en face. » Cet épisode est croqué par un caricaturiste politique qui le publie dans le Washington Post. À Brooklyn, un émigré russe, Morris Mitchom, vendeur de jouets, demande à son épouse de confectionner un ourson de peluche brune et, dans un éclat de génie, il écrit au président pour lui demander de donner son nom a l'ours : Teddy. Le succès est immédiat et les commandes affluent... Au même moment en Allemagne, Margarete Steiff fabrique des ours articulés qui, à la foire de Leipzig, attirent l'attention d'un acheteur de jouets qui en commande 3 000 pour un magasin de New York .
Entre 1903 et1908, le nombre d'ours en peluche produits par la maison Steiff passe de 12 000 à 975 000...
Le premier Teddy bear a un aspect très artisanal, mais avec l'instauration de sévères normes de sécurité, l'imagination des fabricants et le progrès technique, il n'a pas cessé de s'améliorer depuis, faisant le bonheur des grands et des petits...
Et à tous les amoureux, offrez ce que vous pouvez, mais comme l'a si bien dit Jacques de Bourbon Busset : « Aimez toujours aux dessus de vos moyens ».
Bonne fête !
C'est un jour ordinaire pour les uns, la déprime assurée pour les autres, l'occasion à ne pas rater pour déclarer sa flamme ou encore la raviver.C'est la Saint-Valentin : l'empereur Claude II, le cruel, trouvant que les hommes mariés faisaient de piètres soldats, abolit leur mariage. Un prêtre au nom de Valentin donnait alors...
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