Dans sa circulaire, le ministre demande aux responsables concernés « d'accepter toute demande faite par un citoyen donné de ne pas mentionner sa confession, ou de supprimer la mention de sa confession, dans les registres d'état civil », précisant que « cette demande doit être acceptée telle quelle, sans qu'il soit besoin d'exiger des formalités supplémentaires ». « Dans le cas où la personne concernée ne veut pas mentionner sa confession ou désire en supprimer la mention, il faudra inscrire le signe « / » dans la case qui était réservée à cet effet dans les registres », indique le texte.
Cette décision est justifiée, dans le document, par le fait que « chaque citoyen a le droit, s'il le désire, de ne pas préciser sa confession dans les registres ou d'en supprimer la mention, un droit qui lui a été conféré par la Constitution et par la Déclaration universelle des droits de l'homme ainsi que par toutes les autres conventions internationales signées par le Liban ». Il rappelle que « la Constitution a consacré le principe de liberté de croyance dans son article 9, en en faisant, parmi toutes les autres libertés, celle qui a un caractère inaliénable ».
Toujours selon le texte de la circulaire, « il ressort de tout ce qui a précédé que la liberté de croyance, consacrée par la Constitution, implique le droit d'appartenir ou de ne pas appartenir à une communauté donnée, ainsi que le droit de mentionner ou de ne pas mentionner son appartenance dans les registres ».
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