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Liban

Hariri : Le patriarche maronite est la conscience du Liban

Le chef du Courant du futur, le député Saad Hariri, a affirmé que « la Syrie ne parviendra jamais, malgré toutes ses tentatives et tous les moyens auxquels elle a recours, à exercer à nouveau son hégémonie sur le Liban ».
Dans une interview à paraître aujourd'hui dans l'hebdomadaire al-Massira, M. Hariri a déclaré que « certaines factions continuent de se conformer aux directives du régime syrien et servent ses intérêts, mais en définitive, le dernier mot revient aux Libanais, lesquels s'opposeront au rétablissement de l'hégémonie en choisissant de manière adéquate leurs représentants au Parlement ».
Interrogé par ailleurs sur les propos tenus par le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, qui a souligné, dans une interview au Massira, qu'une « victoire du 8 Mars pourrait déboucher sur des erreurs historiques », M. Hariri a déclaré : « Ce qu'a dit le patriarche reflète parfaitement ce que pensent tous les Libanais, à savoir que les prochaines élections décideront du visage du Liban. Le patriarche maronite est réellement, comme l'a dit de lui Rafic Hariri, la conscience du Liban. »
Après avoir souligné que le sort des quatre officiers détenus à la prison de Roumieh, dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Rafic Hariri, est « entre les mains de la justice et de la commission d'enquête internationale », M. Hariri a indiqué que d'importants progrès ont été enregistrés en vue de l'annonce de la liste des candidats du 14 Mars dans les différents cazas du pays. Et d'ajouter à ce propos : « Les forces du 14 Mars ne changeront en aucune façon leurs constantes qui sont devenues des principes intangibles qui dictent le processus d'édification du Liban souverain et indépendant. »

Interview au « Figaro »
Par ailleurs, dans une interview accordée au Figaro, M. Hariri a souligné que « la révolution du Cèdre est toujours en marche », rappelant que « nous avons traversé quatre années difficiles, marquées par des assassinats, des attentats, la guerre de l'été 2006, la bataille de Nahr el-Bared... » Le chef du Courant du futur a cependant relevé que des acquis importants avaient quand même été enregistrés, dont notamment le retrait des troupes syriennes et l'établissement de relations diplomatiques entre le Liban et la Syrie, de sorte que Damas a été poussé à « reconnaître le Liban comme un pays indépendant et non plus comme une province de la Syrie ».
Abordant ensuite la conjoncture régionale, M. Hariri a affirmé que « les Israéliens ne veulent pas la paix ». Il a émis l'espoir sur ce plan que l'administration du président Barack Obama « concentrera tous ses efforts sur la question de la paix entre deux États israélien et palestinien ». « Même le dialogue avec l'Iran est lié à ce dossier central, a ajouté M. Hariri. Le sort de la région et celui du Liban en dépendent. »
Signalons, sur un tout autre plan, que M. Hariri a conféré dans la journée d'hier à Koraytem avec l'ancien Premier ministre Nagib Mikati, l'ambassadeur d'Arabie saoudite, Abdel Aziz Khoja, et l'ambassadeur de l'Uruguay.
Le chef du Courant du futur, le député Saad Hariri, a affirmé que « la Syrie ne parviendra jamais, malgré toutes ses tentatives et tous les moyens auxquels elle a recours, à exercer à nouveau son hégémonie sur le Liban ». Dans une interview à paraître aujourd'hui dans...

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