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Actualités - CHRONOLOGIE

Brève

Enchères d’art contemporain : Paris sent à son tour le vent de la crise Après New York et Londres, la place des enchères à Paris sent à son tour le vent de la crise financière, alors qu’à 24 heures d’intervalle Sotheby’s et Christie’s n’ont pas trouvé preneurs pour le lot phare de leurs ventes d’art d’après-guerre et contemporain écrit l’AFP. Un tableau de l’Américain Richard Prince, 59 ans, chez Christie’s, et une toile du Britannique Francis Bacon (1909-1992) chez Sotheby’s, qui faisaient tous deux la couverture du catalogue de ces prestigieuses ventes du soir, sont restés invendus. Le premier était estimé 2-3 millions d’euros, la seconde 5-7. Ces prix, peu élevés au regard des montants astronomiques que peuvent atteindre New York et Londres – un Bacon est parti à 65 millions d’euros en mai à New York – affectent lourdement à Paris le produit final qui, dans les deux maisons d’enchères, n’a atteint que la moitié du montant espéré. Le « marché de l’art est un marché qui a toujours été parallèle au marché financier, à celui de l’immobilier, du riz ou de la cacahuète ! », dit en souriant Cyrille Cohen, vice-président de Sotheby’s France, interrogé par l’AFP. Il subit de ce fait les contrecoups de la crise et notamment le marché du contemporain : « C’est normal, c’est celui qui a le plus augmenté », ajoute-t-il. Aujourd’hui, et « c’est toujours comme cela dans les périodes de crise, les collectionneurs en veulent pour leur argent. Ils veulent des objets “ fleur de coin” (monnaie de première qualité en numismatique), c’est-à-dire des objets parfaits, qui réunissent tous les critères, artistiques, historiques, de rareté, de désir », qu’ils soient chers ou non. Œuvre contemporaine ou pas, dit Jean-Olivier Desprès, directeur du département après-guerre et contemporain chez Christie’s, « ce qui est touché, ce sont les œuvres surestimées ». Le marché « reste assez fort, les gens dépensent encore beaucoup d’argent », ajoute M. Desprès, qui estime que les maisons vont prendre des mesures. Les artistes eux-mêmes ont « intérêt à jouer la modération », ajoute M. Desprès.
Enchères d’art contemporain : Paris sent à son tour le vent de la crise

Après New York et Londres, la place des enchères à Paris sent à son tour le vent de la crise financière, alors qu’à 24 heures d’intervalle Sotheby’s et Christie’s n’ont pas trouvé preneurs pour le lot phare de leurs ventes d’art d’après-guerre et contemporain écrit l’AFP.
Un tableau...