Rechercher
Rechercher

Actualités

Peinture Amine el-Bacha, comme un oiseau… Zéna ZALZAL

L’exposition des œuvres récentes d’Amine el-Bacha à l’Université de Balamand* mérite le déplacement ! Cela faisait bien longtemps qu’Amine el-Bacha n’avait plus présenté au public son univers pictural merveilleusement radieux. Au grand dam de ses aficionados qui trouvaient longue « l’éclipse » de ce peintre du bonheur, à la facture facilement identifiable par son éternelle fraîcheur. Comme l’oiseau, qui se pose dans quasiment toutes ses toiles, il semblerait qu’Amine el-Bacha ne se laisse guider que par les vents de « sa » liberté. Celle qui le mène, notamment, à partager son temps entre Beyrouth et Paris. Sauf que si l’artiste a délaissé quelque peu le circuit des expositions (du moins beyrouthines !), il n’a pas pour autant abandonné ses pinceaux, continuant à travailler tranquillement dans l’ombre de son atelier. La preuve : cette trentaine d’huiles accrochées aux cimaises de la salle Zakhem de l’Université de Balamand, datées de 2005 à 2008, à part deux ou trois toiles, témoins de l’évolution de son style, qui remontent à 1995. Et justement, en matière de style, Amine el-Bacha est resté fidèle, à travers les années, à son expression artistique éminemment personnelle. À savoir, une peinture à l’huile qui ne se laisse limiter par aucune frontière. Pas plus celle d’une réalité morose que celle d’un genre défini. Des hymnes au bonheur Pas plus, celle du canevas traditionnel – auquel il préfère le support en bois – que celle du cadrage. Même si, pour ses dernières œuvres, el-Bacha a choisi, contrairement à ses habitudes, de ne pas laisser ses compositions déborder sur les cadres, préférant, cette fois, juste les revêtir de peinture blanche. Comme un halo de sérénité entourant ses « partitions » de couleurs vives et joyeuses. Car, ce qui est frappant chez ce peintre, c’est la petite musique qui se dégage de ses toiles quel que soit le sujet représenté. Qu’il s’agisse de séquences nettement découpées où sont logés, comme en des casiers, des figures récurrentes et symboliques, comme l’oiseau, seul ou en duo se bécotant, la femme, le cœur, l’arbre rond, la pomme et autres fruits du paradis ou, de scènes bucoliques, d’oiseaux dans un champ de…palmiers ; ou encore de paysages tout à la fois d’aurore et de crépuscule, scandés par un partage vertical de la toile et des déclinaisons infimes de tonalités… Ou encore tout simplement du rythme de ce chromatisme joyeux qui enveloppe toute son œuvre…Il y a indéniablement chez cet artiste une vocation à peindre des hymnes au bonheur. Que l’on retrouve à profusion dans cette dernière cuvée, malicieusement jubilatoire, comme toujours ! * L’exposition se tient jusqu’au 5 décembre, au sein du bâtiment Zakhem, campus de Balamand. Horaires d’ouverture : tous les jours, sauf le samedi et le dimanche, de 10h00 à 17h00.
L’exposition des œuvres récentes d’Amine el-Bacha à l’Université de Balamand* mérite le déplacement !
Cela faisait bien longtemps qu’Amine el-Bacha n’avait plus présenté au public son univers pictural merveilleusement radieux. Au grand dam de ses aficionados qui trouvaient longue « l’éclipse » de ce peintre du bonheur, à la facture facilement identifiable par...