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Actualités - CHRONOLOGIE

Élections estudiantines, sous haute sécurité, à l’USJ

Le microcosme des universités libanaises n’est pas à l’abri des tumultes qui agitent la scène nationale. Au contraire, les partis politiques y trouvent un nouveau terrain de jeu, s’agitant dans l’ombre des élections estudiantines qui se déroulent un peu partout dans le pays en ce début d’année académique. À l’Université Saint-Joseph, les étudiants sont appelés aux urnes ce vendredi pour élire leurs représentants au sein des amicales. Chaque faculté a son amicale, qui se compose d’un certain nombre de délégués (un ou deux par promotion, près d’une dizaine en tout) et d’un président. Dans l’isoloir, tout étudiant doit voter pour choisir le ou les délégués de sa promotion ainsi que le président de l’amicale. Ceux-ci seront chargés, durant l’année, d’animer la vie sociale du campus et de promouvoir les droits de leurs camarades. Si les futurs délégués affichent une certaine indépendance politique, les candidats aux postes de président, eux, revendiquent le soutien de l’un ou l’autre des grands courants nationaux du moment. Une affiliation étrange, car ils défendent en même temps la neutralité de leurs programmes. « Si je suis élu, affirme un candidat de la faculté de gestion, je serai le président de tous les élèves, pas seulement de ceux qui appartiennent au même mouvement que moi. » En effet, la majorité des programmes distribués sur le campus ne font référence à aucun parti politique et promettent, de façon plus ou moins exubérante, des activités et des réformes dans l’intérêt de tous. Mais il n’y a pas de candidature « sérieuse » sans soutien d’un parti, explique-t-on en coulisses. Les candidats ont beau échanger accolades et compliments, leurs partisans dans certaines facultés s’accusent mutuellement de corruption et d’arrivisme, à l’image de leurs leaders au niveau national. La campagne électorale a démarré il y a deux semaines à l’USJ et peu d’incidents sont à signaler. Certains redoutent pourtant le pire d’ici à vendredi et les mesures de sécurité à l’entrée des campus restent draconiennes. George ACHI
Le microcosme des universités libanaises n’est pas à l’abri des tumultes qui agitent la scène nationale. Au contraire, les partis politiques y trouvent un nouveau terrain de jeu, s’agitant dans l’ombre des élections estudiantines qui se déroulent un peu partout dans le pays en ce début d’année académique.
À l’Université Saint-Joseph, les étudiants sont appelés...