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Actualités - OPINION

Si l’autoroute m’était contée...

On ne finit jamais de critiquer l’état de nos routes tellement elles mettent nos nerfs en pelote tout au long de nos déplacements. C’est une suite sans fin que ces critiques parus à la page 5 de votre livraison du 10 et celle du 19 octobre, respectivement sous le titre de « S’il te plaît, dessine-moi une ligne » de Liliane Moussawer Lahoud et de « La bouillabaisse » du soussigné. L’exemple le plus frappant est sans doute l’autoroute qui relie Dbayé à Nahr el-Mott. Cette voie naquit sous des cieux plus cléments. Elle raccourcissait le trajet, évitant les détours et les embouteillages. Parlant d’embouteillages, autrefois, l’unique embouteillage redouté était celui causé par l’affluence des véhicules à la place des Canons. En consultant le Petit Larousse, nous trouvons la définition suivante, très explicite, de l’autoroute, car l’appellation autostrade est devenue vieillie : « L’autoroute est une route conçue pour une circulation automobile rapide et sûre. » Et c’est là que le bât blesse. Au fait, on remarque que d’autoroute, l’autostrade s’est convertie en une voie conçue pour une circulation automobile lente et à pas de tortue, dangereuse de plus, car elle est parsemée de « regards » hauts et bas. En somme, un cirque, surtout le matin et à midi. On se demande pour quelle raison les travaux de réfection restent incomplets. Essayez de rouler sur le côté gauche de cette voie et vous serez contraint de rouler non pas sur du bitume, mais sur de gros cailloux, de louvoyer pour éviter certains trous qui bordent la route ainsi que la file de voitures qui roulent à votre droite. Ne serait-il pas plus logique de bitumer juste après avoir terminé les travaux de réfection ? D’autre part, si vous empruntez la voie rapide qui relie Dbayé à Antélias, faites attention de ne pas tomber dans le trou béant qui se trouve au milieu de la chaussée. Non seulement ce trou risque de briser la crémaillère de la voiture, mais il menace, de plus, de provoquer un accident si vous essayez de l’éviter en roulant à la vitesse permise sur les autoroutes jugées carrossables. Poussez un peu plus en avant et vous remarquez que la route est déviée sur une voie plus ou moins carrossable, qui débouche sur la voie adjacente. Qui donc est responsable de ces lacunes ? Puissent les réactions des lecteurs qui ont voix au chapitre éveiller un écho favorable dans l’esprit des responsables. Joseph T. MANUEL
On ne finit jamais de critiquer l’état de nos routes tellement elles mettent nos nerfs en pelote tout au long de nos déplacements. C’est une suite sans fin que ces critiques parus à la page 5 de votre livraison du 10 et celle du 19 octobre, respectivement sous le titre de « S’il te plaît, dessine-moi une ligne » de Liliane Moussawer Lahoud et de « La bouillabaisse » du...