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Actualités - CHRONOLOGIE

Violence Israël craint une recrudescence d’attaques palestiniennes à Jérusalem

Barak préconise la destruction de la maison de l’auteur de l’attentat de lundi soir qui a fait une dizaine de blessés, dont de nombreux soldats israéliens. Lundi soir, un Palestinien de 19 ans, Qassem al-Moughrabi, originaire de Jérusalem-Est a blessé treize personnes qui restaient hospitalisées hier, en lançant sa voiture contre un groupe de soldats avant d’être tué. Auparavant, deux attentats à la pelleteuse avaient été commis à Jérusalem en juillet par deux Palestiniens qui avaient tué trois Israéliens et blessé plus de soixante autres avant d’être eux aussi abattus. « Il n’y a pas de moyens simples d’empêcher ce type d’attentat. Il y a à Jérusalem près de 250 000 Arabes qui peuvent aller et venir librement dans toute la ville », a affirmé le Premier ministre démissionnaire Ehud Olmert, cité par la radio publique. « Nous ne disposons pas de renseignements ni de dissuasion et pire encore les services de sécurité n’ont aucune solution », a de son côté estimé le quotidien Yediot Aharonot, le journal le plus vendu d’Israël. Pour sa part, le ministre de la Défense Ehud Barak a préconisé de « détruire le plus vite possible la maison de l’auteur de l’attentat à titre de dissuasion contre d’autres terroristes potentiels ». M. Barak avait déjà avancé cette même proposition lors des précédents attentats. Mais cette mesure n’avait pas été appliquée pour des raisons juridiques. La destruction de maisons avait été utilisée contre les auteurs d’attentats au début de la deuxième intifada, le soulèvement palestinien, qui avait débuté en 2000. Mais cette mesure avait été abandonnée cinq ans plus tard après un rapport de l’état-major israélien constatant que cette punition collective n’avait en fait pas d’effet dissuasif. Le chef de la police à Jérusalem, le commissaire Aharon Franco, a précisé que selon les premiers éléments, « l’attaque est le fait d’un individu isolé ». Son auteur aurait agi après avoir été éconduit par une cousine qu’il voulait épouser, selon la police. Pour le père de l’auteur de l’attaque de lundi, cité par la radio militaire israélienne, il s’agit d’un « simple accident de la circulation. Il sera impossible de connaître la vérité car le soldat a tué mon fils ». « Mon fils est ce que j’avais de plus cher. La maison, je m’en fous. Je peux en acheter cent autres », a-t-il ajouté faisant référence à la proposition du ministre de la Défense Ehud Barak de détruire son domicile. Pour sa part, le mouvement islamiste Hamas s’est félicité de l’attentat, affirmant qu’il était une « réponse naturelle et légitime du peuple palestinien ». Parallèlement, sur le plan politique, Tzipi Livni, qui a été chargée de former le nouveau gouvernement israélien, a rassuré hier ses partenaires palestiniens sur la poursuite du processus de paix durant la période politique transitoire que traverse l’État hébreu. Plus tôt dans la journée, le négociateur palestinien, Ahmad Qoreï, avait averti d’un échec des pourparlers et n’a pas exclu de nouvelles violences en évoquant « toutes les formes de résistance ».
Barak préconise la destruction de la maison de l’auteur de l’attentat de lundi soir qui a fait une dizaine de blessés, dont de nombreux soldats israéliens.
Lundi soir, un Palestinien de 19 ans, Qassem al-Moughrabi, originaire de Jérusalem-Est a blessé treize personnes qui restaient hospitalisées hier, en lançant sa voiture contre un groupe de soldats avant d’être tué....