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FIDELITY INSURANCE Confiance, crédibilité et solvabilité Dossier réalisé par Liliane MOKBEL

Ricardo Sleiman est un pionnier de l’assurance. Il a commencé sa vie professionnelle dans ce secteur, il y a trente-sept ans. Aujourd’hui, PDG de Fidelity Insurance, il est parvenu à faire classer celle-ci parmi les dix premières compagnies d’assurances non vie en termes de primes. En 1996, elle n’était qu’en 89e position. Forte de plus de 350 agents répartis sur l’ensemble du territoire national, Fidelity Insurance a enregistré en 2007 une production totale de 23 722 515 millions de dollars. Depuis quelques années, elle a trouvé sa vitesse de croisière, avec une moyenne de croissance de plus de 25 %. Pour la période s’étalant sur les 23 premières semaines de 2008, une croissance de 28% en termes de primes et une croissance de 30 % en termes de nombre de polices ont été enregistrées par rapport à la même période de 2007. Sa croissance ne repose nullement sur « des Key Accounts » ; son chiffre d’affaires se base sur des polices d’assurances destinées à la masse. Fidelity Insurance est aujourd’hui présente entre autres à Jal el-Dib, Hamra, Saïda, Sin el-Fil, Tyr, Zahlé et Zouk Mikaël. Assainissement du secteur Confiance, crédibilité et solvabilité sont les maîtres mots du service à la clientèle fourni par Fidelity Insurance. « La prime d’assurance est toujours qualifiée de coûteuse par le client avant que le sinistre ne se produise. Elle est bon marché lorsque le sinistre a lieu », souligne Ricardo Sleiman, qui affirme fermement qu’il n’est pas question pour son entreprise de casser les prix afin de gonfler son chiffre d’affaires.  « Pour préserver les droits des souscripteurs au niveau de la couverture des sinistres, il faut bien que la compagnie d’assurances rentre dans ses frais », ajoute le numéro 1 de Fidelity Insurance. Ricardo Sleiman se prononce catégoriquement pour un assainissement du secteur des compagnies qui bradent les tarifs et perturbent le marché de l’assurance. Il se demande comment certaines compagnies d’assurances se permettent de vendre la police d’assurance-auto à 20 000 livres alors qu’il faut vendre non moins de polices à ce tarif pour couvrir un seul sinistre à 50 000 dollars. Selon lui, la réforme du secteur de l’assurance commencerait par l’élaboration d’une loi sur l’assurance qui prévoirait des incitations fiscales en faveur des partenaires d’une opération de fusion acquisition. « Il est inconcevable qu’il y ait au Liban une compagnie d’assurances pour 60 000 habitants », relève le patron de Fidelity Insurance. Il insiste sur le fait qu’ailleurs dans le monde, ce sont les compagnies d’assurances qui détiennent des banques et non le contraire, comme c’est le cas au Liban. Assurance-vie L’assurance-vie ? Fidelity Insurance a intégré cette branche à son activité, il y a un an. « Cette branche est prometteuse. Cependant, il faut tailler des produits à la mesure de chaque client », déclare Ricardo Sleiman, qui n’est pas convaincu par la bancassurance, laquelle propose d’une manière générale des produits standards. Ceux-ci ne couvrent pas les réels besoins du souscripteur. Il ne s’étonne pas que 39 % des profits enregistrés par les compagnies d’assurances en 2007 aient été réalisés dans la branche de l’assurance-vie. « Le Libanais est ouvert à toutes les propositions. Il s’agit de le convaincre. Aujourd’hui, il est persuadé de l’utilité des polices d’assurance-vie », dit-il, ajoutant que les Libanais n’apprécient pas beaucoup les produits financiers risqués. « Ce n’est pas le Libanais qui a changé, mais l’approche du client », dit-il. Fidelity Insurance a lancé récemment un produit d’assurance-vie « Fortune » qui combine investissement local et international, avec un taux d’intérêt viager minimal. Expansion régionale Selon le PDG de Fidelity Insurance, 50 % de la croissance globale enregistrée par les compagnies d’assurances au Liban provient de l’inflation. La masse monétaire des sociétés est en train de grossir en raison de l’augmentation des prix des objets assurés que se soit en dollars, en yens, en euros ou en livres sterling. Depuis neuf mois, Fidelity Insurance est présente en Syrie. Elle a acquis à concurrence de 20 % la société d’assurance Solidarity Alliance Insurance. Son objectif prioritaire est à présent de s’étendre sur le territoire syrien, à Alep et Homs. Le marché syrien est vierge et les dépenses par habitant au chapitre de l’assurance n’est que de 5,70 dollars alors qu’au Liban, ces dépenses étaient d’environ 213 dollars en 2007. Dans une étape ultérieure, le plan d’expansion de Fidelity Insurance prévoit un ancrage en Arabie saoudite. Ce projet, dont l’investissement serait de près de 100 millions de rials, soit 30 millions de dollars, devrait se concrétiser d’ici à deux mois. Une affaire à suivre…
Ricardo Sleiman est un pionnier de l’assurance. Il a commencé sa vie professionnelle dans ce secteur, il y a trente-sept ans. Aujourd’hui, PDG de Fidelity Insurance, il est parvenu à faire classer celle-ci parmi les dix premières compagnies d’assurances non vie en termes de primes. En 1996, elle n’était qu’en 89e position.
Forte de plus de 350 agents répartis sur...