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Actualités - CHRONOLOGIE

EXPOSITION - Jusqu’au 28 juin, à la galerie Alwane Dans le tourbillon des couleurs de Hassan Jouni

À la galerie Alwane, une quarantaine d’huiles, de différentes dimensions, signées Hassan Jouni, occupent le devant de la scène, jusqu’au 28 juin. Le devant de la scène, parfaitement ! Car les œuvres de Hassan Jouni happent instantanément l’attention du visiteur dès l’instant où il pénètre dans cette galerie pourtant chargée d’objets divers : bibelots, tableaux, antiquités. Sauf que les toiles de cet artiste ont une présence si forte qu’elles dominent tout le reste. Avec Hassan Jouni, la peinture est loin d’être une représentation muette, un élément passif. Bien au contraire. Ses tableaux parlent, ses couleurs dansent comme emportées dans un tourbillonnant kaléidoscope… Ses huiles – sa matière de prédilection - sont vibrantes, éloquentes, quasiment en mouvement ! Beyrouth sur un rocher Elles racontent aussi bien le quotidien, à travers un pinceau trempé dans une ironie légère et attendrie, que les paysages fantasmés de villages fruités, de villes de rêves ou, peut-être, plus justement, du rêve d’une ville, nommée Beyrouth. Beyrouth, d’avant et de toujours, dans l’imaginaire du peintre : une agglomération de maisons à tuiles rouges, rassemblées en bouquet et perchées sur un rocher, les pieds dans la grande bleue… Rangées d’hommes Ou encore Beyrouth de la douceur de vivre et des métiers d’antan : des camelots proposant les titres du jour aux habitués des cafés traditionnels, en passant par les marchands d’oiseaux dans leurs cages, ou encore les remarquables assemblées d’hommes, Hassan Jouni a le don de narrer, par touches lumineuses et impétueuses, un quotidien ordinaire, mais tout à la fois intemporel et poétique. En magicien du pinceau, Hassan Jouni sait parfaitement doser les effets de réalité et d’irréalité. Ainsi, ses «?rangées d’hommes?» qu’il portraiture avec délectation, les plaçant le plus souvent dans une abstraction spatiale, leurs extrémités dissoutes dans les couleurs de fond de la toile, comme s’ils surgissaient de nulle part. Eh bien, ces rangées d’hommes évoquent clairement, en dépit du «?flou artistique?» qui les entoure, des lieux et des situations déterminées. Ces «?portraits groupés?» horizontaux (sur toiles rectangulaires) semblent mettre en évidence la diversité des expressions et des réactions à une même situation. Ainsi, dans une huile que l’on pourrait baptiser Les retraités de la corniche, Jouni représente, avec un attendrissement lumineux, une bande de vieux potes serrés sur un banc au soleil et qui semblent emportés dans leurs pensées… Entre réalisme humaniste et poétique et paysages joyeusement fantasmés, Hassan Juni balade son inspiration et nous entraîne avec lui dans un tourbillon de couleurs. Heureuses… Zéna ZALZAL * Alwane, Saifi Village, Beyrouth. La galerie est ouverte tous les jours, sauf les dimanches, de 11h00 à 19h00. Tél.?: 01/975250 ou 03/346240.
À la galerie Alwane, une quarantaine d’huiles, de différentes dimensions, signées Hassan Jouni, occupent le devant de la scène, jusqu’au 28 juin.
Le devant de la scène, parfaitement ! Car les œuvres de Hassan Jouni happent instantanément l’attention du visiteur dès l’instant où il pénètre dans cette galerie pourtant chargée d’objets divers : bibelots, tableaux,...