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Actualités - CHRONOLOGIE

Kouchner qualifie les positions de Sleimane sur le tribunal international de « courageuses » L’élection présidentielle est une « étape centrale dans la résolution de la crise », affirme Sarkozy Élie MASBOUNGI

Le président français, Nicolas Sarkozy, a félicité hier le général Michel Sleimane pour son élection à la présidence, décrivant le scrutin comme « une étape centrale » dans la résolution de la crise libanaise. Dans un communiqué distribué hier par l’Élysée, le chef de l’État français a adressé « ses plus vives félicitations et ses souhaits de plein succès à M. Sleimane et se réjouit vivement que cette élection mette un terme à la période difficile que le Liban vient de traverser ». « M. Sarkozy souhaite également le renforcement des liens entre la France et le Liban et espère se rendre au Liban très prochainement », a ajouté le texte. Nicolas Sarkozy a en outre noté que « la France s’est constamment impliquée dans le règlement de la crise (libanaise) en plaidant pour le dialogue entre toutes les parties ». « Avec l’élection du général Sleimane, une étape centrale vient d’être franchie, qui doit permettre au Liban d’affronter les défis qui l’attendent et de conforter son unité, son indépendance et sa stabilité. Dans la période qui s’ouvre aujourd’hui, et face à ces défis, le Liban pourra compter, plus que jamais, sur le plein soutien de la France », conclut le président français. Par ailleurs, le chef français de la diplomatie, Bernard Kouchner, a salué hier, à Beyrouth, la sortie de crise et l’élection du général Michel Sleimane. Au cours d’une rencontre informelle avec les journalistes, Bernard Kouchner a affirmé qu’il transmettrait au nouveau chef de l’État les félicitations du président Sarkozy ainsi qu’une invitation que lui lance ce dernier à assister au prochain sommet de l’Euromed qui se tient à la mi-juillet à Paris. Éviter le pire Le ministre français a également considéré que la rencontre interlibanaise de Qatar était l’aboutissement de nombreux efforts déployés par les nombreux amis du Liban « pour éviter le pire ». « Certes, la France aurait voulu réussir toute seule à régler la crise libanaise », a admis le chef du Quai d’Orsay, s’empressant d’ajouter que Paris « n’aurait pas pu le faire sans le concours des autres amis du Liban et sans la bonne volonté des Libanais ». Le chef de la diplomatie française a en outre regretté que la crise n’ait pu se dénouer « plus démocratiquement » et sans l’utilisation des armes. Interrogé sur les violences qui ont précédé l’accord de Doha, il a répondu : « Je préfère que la démocratie s’exprime sans armes (...) je préfère qu’il n’y ait pas d’utilisation des armes. » Le ministre français a confirmé l’existence d’une corrélation entre le dénouement de la crise libanaise, l’accalmie relative en Irak et les contacts avec le Hamas à Gaza ainsi que les pourparlers indirects entre la Syrie et Israël. Il a ensuite rappelé que la France fera de son mieux pour qu’une position européenne commune de soutien au Liban soit adoptée dès que la France assumera début juillet la présidence de l’UE. À l’issue de cet entretien, Bernard Kouchner a retrouvé au siège du gouvernement le Premier ministre, Fouad Siniora, le chef du Courant du futur, Saad Hariri, ainsi que son homologue italien Franco Frattini et le haut représentant de l’Union européenne pour la Politique extérieure, Javier Solana. Après avoir assisté à la séance parlementaire d’élection du président, Bernard Kouchner a qualifié de « particulièrement courageux » l’engagement pris par le nouveau président Michel Sleimane de soutenir le tribunal chargé de juger les assassins de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. « Sur le tribunal spécial, il a été particulièrement courageux. Il a dit des choses que l’on n’attendait pas. Il a été bon, il a été honnête et, franchement, il a été courageux », a-t-il déclaré.
Le président français, Nicolas Sarkozy, a félicité hier le général Michel Sleimane pour son élection à la présidence, décrivant le scrutin comme « une étape centrale » dans la résolution de la crise libanaise.
Dans un communiqué distribué hier par l’Élysée, le chef de l’État français a adressé « ses plus vives félicitations et ses souhaits de plein...