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Coupe de France : Perrin et Le Guen, au revoir et merci ?

Les deux entraîneurs finalistes de la Coupe de France, Alain Perrin (Lyon) et Paul Le Guen (Paris-SG), pourtant chacun en course pour un doublé, Coupe/championnat pour l’un, Coupes de France et de la Ligue pour l’autre, pourraient paradoxalement être débarqués après le choc de demain soir. Pendant qu’ils préparent tous deux l’affrontement très attendu du Stade de France, en coulisses, leurs clubs s’activent ces derniers temps afin de dénicher leur éventuel successeur pour la saison prochaine. Perrin n’a pas convaincu Aulas « Alain Perrin sera l’entraîneur samedi pour la finale de la Coupe de France », a sifflé le président lyonnais, Jean-Michel Aulas, donnant le baiser du serpent à son technicien. « Et ensuite, nous ferons le bilan, a-t-il ajouté après le match du titre à Auxerre (3-1). Il y a toujours des dirigeants rationnels. Chacun tirera ses conclusions, mais ma conviction est faite. » « Cela fait partie du métier, répond Perrin désabusé. Cela ne me dérange pas. Je n’ai pas de prise sur les événements. Le fait de savoir que j’allais partir, et quand, est un fil rouge depuis le début de saison. » Dans les couloirs du stade Abbé-Deschamps, « PPH » (« Passera pas l’hiver », le surnom que lui avaient donné ses joueurs) semblait moins joyeux que ses joueurs à l’heure de célébrer le titre. « Si l’on change, ce n’est que pour tenter d’aller plus haut », assure Jean-Michel Aulas, l’air de chercher déjà activement. Les techniciens contactés devront mesurer leur marge de manœuvre dans l’organisation de l’OL, surtout en sachant que leur prédécesseur a été évincé après avoir été champion, ou, pire encore, après avoir réussi le premier doublé de l’histoire de l’OL... un an seulement après son arrivée. Le Guen : 18 mois au service du maintien Arrivé comme le sauveur en janvier 2007 en remplacement de Guy Lacombe, la « Patate de Pencran », comme l’appellent encore les supporteurs (pour sa frappe de balle et son village en Bretagne), n’a jamais vu la première moitié de classement de la L1. Il a même lutté 18 mois d’affilée pour éviter l’infamant plongeon en L2 du club de la capitale. S’il a gagné la Coupe de la Ligue (2-1 contre Lens le 29 mars) et peut réussir le doublé dans les coupes nationales, son crédit semble épuisé auprès des dirigeants parisiens quels qu’ils soient dans les luttes actuelles pour le pouvoir entre le candidat déclaré, le directeur général d’Hersant Michel Moulin, et d’autres postulants pour l’instant restés dans l’ombre. Même en cas de victoire samedi, Le Guen ne devrait pas rester en place. Sa mise à l’écart des cadres (Pauleta, Yepes notamment) ne les a pas réveillés et a traumatisé les jeunes, auxquels les clefs du sauvetage ont été confiées trop tôt. Ses discours lénifiants (« J’ai pleinement conscience que la situation est critique », « Les joueurs font des efforts ») et baignés d’eau tiède (« C’est rageant », à propos d’un but encaissé à Toulouse dans les dernières minutes alors que le maintien était assuré) ont fini par lasser, alors qu’on aurait pu lui reconnaître le mérite de ne pas paniquer.
Les deux entraîneurs finalistes de la Coupe de France, Alain Perrin (Lyon) et Paul Le Guen (Paris-SG), pourtant chacun en course pour un doublé, Coupe/championnat pour l’un, Coupes de France et de la Ligue pour l’autre, pourraient paradoxalement être débarqués après le choc de demain soir.
Pendant qu’ils préparent tous deux l’affrontement très attendu du Stade de...