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Actualités - CHRONOLOGIE

La Cour suprême autorise la reprise des exécutions et valide l’injection mortelle

La Cour suprême américaine a autorisé hier la reprise des exécutions capitales, suspendues depuis plus de 6 mois dans le pays, estimant que la méthode de l’injection mortelle était conforme à la Constitution. « Les plaignants n’ont pas prouvé que le risque de souffrance liée à une mauvaise administration d’un protocole d’injection mortelle qu’ils reconnaissent humain, de même que le refus d’adopter des alternatives dont l’efficacité n’a pas été démontrée, constitue un châtiment cruel et inhabituel » interdit par le texte fondateur, écrit le président de la Cour, le juge John Roberts. Par 7 voix contre 2, la Cour a rejeté la requête de deux condamnés à mort du Kentucky qui contestaient cette méthode utilisée dans la quasi-totalité des exécutions à travers le pays. Mais cette décision ne s’applique directement qu’au Kentucky et laisse la porte ouverte au débat devant les juridictions inférieures dans les autres États, d’autant plus que les juges n’ont pas réussi à s’accorder sur un raisonnement commun pour parvenir à leur décision. Élaborée en 1977 dans le souci d’offrir au condamné une mort paisible et rapide, l’injection mortelle consiste en l’administration de trois produits : le premier endort le condamné, le deuxième paralyse ses muscles, le troisième arrête son cœur. Mais si l’anesthésiant est mal administré, le condamné peut souffrir atrocement, et des études scientifiques et une série d’exécutions ratées ont démontré que cela arrivait.
La Cour suprême américaine a autorisé hier la reprise des exécutions capitales, suspendues depuis plus de 6 mois dans le pays, estimant que la méthode de l’injection mortelle était conforme à la Constitution. « Les plaignants n’ont pas prouvé que le risque de souffrance liée à une mauvaise administration d’un protocole d’injection mortelle qu’ils reconnaissent...