ÉCHOS DU MONDE

Microsoft fixe un ultimatum à Yahoo! et menace de baisser son offre L’éditeur américain de logiciels Microsoft a fixé un ultimatum à la direction du groupe Internet Yahoo!, à laquelle il a donné trois semaines pour parvenir à un accord de fusion, sous peine de s’adresser directement aux actionnaires avec une offre hostile revue à la baisse. Les offres hostiles sont rares dans les milieux des hautes technologies, où la valeur d’une entreprise dépend bien souvent de la valeur de ses équipes. Une offre hostile pourrait provoquer une hémorragie de cadres très qualifiés et souvent irremplaçables, ce que Microsoft souhaite éviter. Le géant du logiciel souligne que l’une des options à sa disposition pourrait être de faire élire des responsables favorables à sa cause au conseil d’administration de Yahoo!, lors de la prochaine assemblée générale des actionnaires du groupe. L’UE soutient le projet de réforme du FMI Les Européens se sont mis d’accord pour soutenir le projet de réforme du système de droits de vote au Fonds monétaire international (FMI), censé accroître le poids des pays du Sud, a indiqué samedi la présidence slovène de l’Union européenne. « Les ministres et les gouverneurs ont adopté une position commune en ce qui concerne le système des droits de vote du FMI », a indiqué le ministre slovène des Finances Andrej Bajuk, à l’issue d’une réunion des ministres des Finances et des gouverneurs de Banques centrales de l’Union européenne en Slovénie. « Les États membres sont mobilisés pour obtenir des résultats qui permettront d’accroître la légitimité du FMI à travers une représentation équitable », a-t-il encore dit. Ce projet de réforme a été adopté le 28 mars par le conseil d’administration du FMI, mais devait encore être approuvé individuellement par 85 % des 185 États membres. Plus de 50 % de chances d’avoir une récession aux USA, selon Greenspan Les chances d’arriver à une récession aux États-Unis dépassent les 50 %, a estimé hier l’ex-président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Alan Greenspan. M. Greenspan estime dans une interview au quotidien espagnol El Pais que l’économie occidentale se trouve maintenant à un « carrefour » avec une hausse des pressions inflationnistes, après une « absence significative d’inflation ces 15 dernières années aux États-Unis et en Europe ». En conséquence « cette période va être beaucoup plus difficile, du point de vue de la politique monétaire, que la période durant laquelle j’ai été président de la Réserve fédérale », commente M. Greenspan qui fut patron de la Fed entre 1987 et 2006. M. Greenspan souligne encore qu’à son avis, la situation économique actuelle aux États-Unis n’est pas une récession, mais qu’il y a « plus de 50 % de chances d’arriver » à une récession dans ce pays.