Commerce Haddad insiste sur l’importance des franchises pour la stimulation des exportations

Le ministre de l’Économie Sami Haddad a affirmé hier que « l’importance des franchises procède du fait qu’elles reposent sur une forte valeur ajoutée, sur une image de marque solide et sur des produits de haute qualité ». « Au-delà de la concurrence par les prix, les avantages commerciaux sont fondamentaux pour la croissance des industries exportatrices et la commercialisation des produits libanais à l’étranger », a-t-il ajouté. S’exprimant lors d’une conférence de presse tenue par l’Association libanaise pour les franchises (ALF), Sami Haddad a en outre réitéré le soutien du gouvernement à l’activité aux secteurs industriel et commercial. « Nous cherchons à encourager les investissements privés et à poser les jalons d’une économie saine, de telle sorte que le secteur public puisse accompagner la croissance et non pas l’entraver », a-t-il poursuivi. Pour sa part, le président de l’ALF, Charles Arbid, a souligné que son institution cherche à renforcer la compétitivité et la pénétration des produits libanais « et à promouvoir la culture de l’exportation ». « Nous invitons toutes les parties à dissocier les questions économiques des polémiques politiques. Le secteur privé a toujours besoin du soutien de l’État, qui doit définir les orientations des politiques économiques et protéger les entreprises locales face à la mondialisation des échanges », a-t-il enfin noté. De son côté, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Beyrouth, Ghazi Koraytem, a mis en relief le fait que « le Liban est un pionnier en matière d’innovation dans la région, vu que notre PIB par habitant, évalué à 5 700 dollars, est le plus élevé du Proche-Orient et eu égard à l’engouement pour notre secteur touristique, qui a engrangé 1,3 milliard de dollars de recettes en 2007 ». « Le Liban est la destination favorite des investissements directs étrangers dans la région, mis à part l’Arabie saoudite. Les investisseurs arabes ont placé quelque 4,74 milliards de dollars au Liban, au cours de la dernière décennie, soit 18 % du montant total des investissements arabes », a-t-il conclu.