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LES SORTIES DE LA SEMAINE

John Rambo, de Sylvester Stallone Avec Sylvester Stallone et Julie Benz. John Rambo, l’ex-vétéran du Vietnam, en a assez du monde et de la civilisation. Après de multiples déceptions et désillusions, il s’est retiré dans le nord de la Thaïlande où il coule des jours heureux en compagnie des bêtes et surtout des serpents. Se tenant à l’écart d’une guerre civile qui fait rage non loin de là, sur la frontière entre la Thaïlande et le Myanmar, il pêche et capture des reptiles venimeux pour les vendre. Mais la violence du monde va le rattraper. Un groupe d’humanitaires mené par les Bennett vont venir le trouver afin qu’il leur serve de guide. Après quelques hésitations, il accepte. Mais après les avoir accompagnés au lieu voulu, il apprend qu’ils ont disparu. John Rambo devra reprendre de service. Accompagné d’un groupe de mercenaires, il va à leur recherche. Plus de 25 ans après les précédents Rambo dirigés successivement par Ted Kotcheff (1982), George Pan Cosmatos (1985) et Peter McDonald (1988), Sly, aux muscles plus que gonflés et à l’éternel bandana, revient à la charge, mais en tant qu’interprète et réalisateur de ce dernier opus qui met un point final et magistral à la saga. Si les premiers Rambo n’avaient enregistré qu’une poignée de décès durant tout le film, celui-ci s’accorde par sa violence à battre le record dès les premières cinq minutes du long-métrage. John Rambo est de retour, maître du carnage, officiant un festival d’horreur et d’hémoglobine. Mais il est toujours bon d’accueillir les héros surtout s’ils brillent par leur mutisme et leurs longs regards qui… en disent long. John Rambo est de retour, tremblez, tremblez braves gens car si l’acteur commence par travailler à mains nues, c’est aux commandes de sa mitrailleuse qu’il ouvrira le bal. Un bal de sang où l’homme n’est plus qu’une bête ou plutôt une machine humaine. Stallone avait-il besoin de cette boucherie pour boucler la boucle ? Ou en rage-t-il simplement contre un corps décrépi mais qui ne change pas ? (pas le sien, mais celui de l’Amérique). Mis à part la violence (très forte) ou le déjà-vu, le film se distingue par une mise en scène réussie et sans prétention, une très bonne photo et un rythme rapide ainsi qu’un tournage difficile dans des conditions très dures. On peut apprécier les efforts de Sylvester Stallone, d’abord pour avoir réussi à faire d’un nom propre un nom commun et ensuite pour avoir redonné un peu d’humanité et un prénom à son personnage, tout comme dans Rocky Balboa. Et c’est pourquoi il ne peut que nous toucher. Âmes sensibles s’abstenir. Grand cinemas ABC, grand concorde The Kite Runner, de Marc Forster Avec Khalid Abdallah et Homayon Ershadi. Au début des années 70, au cœur de Kaboul, deux amis, Amir et Hassan, partagent le même bonheur de faire voler des cerfs-volants dans une ville colorée qui ne connaît pas encore la peur et les dangers. Le père de Hassan travaille comme domestique chez le père d’Amir, mais les enfants innocents ne connaissent pas la différence de castes. Un incident sépare les deux enfants et l’on assiste à l’entrée des Russes en Afghanistan, la prise du pouvoir des talibans et la métamorphose d’une ville qui fut belle. Amir et son père se réfugient aux États-Unis mais, vingt ans plus tard, il est appelé par l’ancien ami de son père pour retourner à Kaboul. La révélation d’un secret l’y attend. Amir retrouvera-t-il la rémission de son péché d’enfance et la paix de l’âme ? Les Cerfs-volants de Kaboul ou The Kite Runner est tiré du premier roman de Khaled Hosseini, paru en 2003. L’auteur explique le succès de son roman en disant que « les thèmes de la culpabilité, de l’oubli, de la perte et du désir d’être meilleur ne sont pas des thèmes afghans mais universels et humains, en dehors de toute couleur religieuse ou culturelle ». Le film, tourné entièrement en dari, une des principales langues parlées en Afghanistan ainsi qu’en pashto, une langue parlée par les talibans, et en urdu, un langage pakistanais, est une superbe œuvre touchante, pleine d’émotions et tout en pudeur qui suit à travers le destin des deux enfants, celui d’une ville tout en couleurs qui deviendra fantomatique et décharnée. grand cinemas abc, grand concorde, cinemacity, empire sodeco/galaxy
John Rambo,
de Sylvester Stallone

Avec Sylvester Stallone et Julie Benz.
John Rambo, l’ex-vétéran du Vietnam, en a assez du monde et de la civilisation. Après de multiples déceptions et désillusions, il s’est retiré dans le nord de la Thaïlande où il coule des jours heureux en compagnie des bêtes et surtout des serpents. Se tenant à l’écart d’une guerre...