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Actualités - CHRONOLOGIE

BIENTÔT AU BUSTAN Maestro Karl Sollak donnera les premières mesures du festival…

C’est sous sa férule que s’ouvrira le Festival al-Bustan, version 2008, en ce 12 février…Il dirigera l’Orchestre symphonique national libanais, placé pour la circonstance sous sa direction, et accompagnera la cantatrice Monica Yunus pour un tour de chant où le bel canto, dans ses multiples facettes, a le vent en poupe. Né à Vienne en 1956, Karl Sollak est un chef d’orchestre dont le parcours est déjà marqué par plus d’une performance prestigieuse et un fervent intérêt pour l’art lyrique, notamment avec Placido Domingo. À ses débuts, après une rigoureuse formation au Wiener Musikhochshule (École de musique de Vienne), il est tout aussi bien attiré par le piano que par le chant du Vienna Boys Choir dont il fut longtemps un membre assidu. Il fit ses premières armes musicales à l’Opéra d’État de Vienne et c’est là qu’il a appris à travailler avec les plus éminents chefs d’orchestre, tels que Claudio Abbado, Lorin Maazel, Michel Plasson, Leonard Slatkin, Riccardo Mutti et James Levine. C’est là aussi qu’il découvre et prend goût à donner la réplique orchestrale aux sopranes, ténors et autres artistes enchanteurs du monde de la scène lyrique… Ses nombreuses prestations, applaudies tout aussi bien en Europe qu’outre-Atlantique, incluent les villes de Tokyo (l’inoubliable Millenium Concert de l’an 2000, avec un Placido Domingo au meilleur de sa forme) ainsi que Barcelone, Madrid, Munich, Hambourg, San Francisco, Toronto, Montréal, Calgary, San José, Acapulco, Taipei, Chicago… et la liste est loin d’être exhaustive ! Quant aux orchestres qui ont résonné sous sa baguette, il est évident que maestro Karl Sollak ne s’est jamais embarrassé ni de frontières ni d’horizons…De l’Orchestre philharmonique de l’Andalousie à l’Orchestre symphonique de Calgari, en passant par l’Orchestre du Capitole de Toulouse, l’Orchestre de la radio autrichienne, l’Orchestre symphonique de Saint-Pétersbourg, l’Orchestre de Salzbourg, l’Orchestre de l’Opéra lyrique de Chicago, l’Orchestre de Minnesota (et on a certainement omis de citer bon nombre d’autres respectables institutions musicales), le talent de Sollak a visité plus d’une contrée, d’un pays, d’une inspiration… Inspiration, justement quand sa baguette a accompagné le violon d’un Itzhak Perlman ou d’un Dimitri Sitkovestsky, le violoncelle d’Ofra Harnoy, ou les touches du clavier de Misha Dichter, Nelson Freire, Barbara Moser, ou les voix de Mirella Freni, Aga Mikolaj, Renata Scotto, Jerry Hadley, Ferrucio Furlanetto, José Carreras et, bien entendu, Placido Domingo… Quant au répertoire de Karl Sollak, vaste et éclectique, s’il est notablement porté au bel canto, il n’en est pas moins d’une curiosité raffinée. À côté du Fidelio de Beethoven, La Tosca (mais aussi Turandot, Madame Butterfly et La Bohème) de Puccini, Aida (et aussi Don Carlo, Rigoletto, La Traviata, Il trovatore) de Verdi, on retrouve les élans passionnels de la Carmen de Bizet, la gravité de La Damnation de Faust de Berlioz (et même celui de Gounod), les opus des Strauss, allant de La chauve-souris à Ariane à Naxos, pour aborder même Wagner avec Lohengrin, Tannhäuser et Parsifal, sans oublier le divin Mozart étendant ses ailes de L’enlèvement au sérail à La Flûte enchantée, en passant par Don Giovanni et Les noces de Figaro. Cet engouement pour l’opéra n’empêche guère maestro Sollak de se pencher aussi sur les partitions des compositeurs classiques, romantiques ou modernes. Large et brillant panaché qui inclut les noms de Barber, Brahms, Bruch, Bruckner, Debussy, Dvorak, Elgar, Grieg, Haydn, Khatchadourian, Kuhlau, Liszt, Mahler, Mendelssohn, Moussorgski, Offenbach, Rossini, Saint-Saëns, Schumann, Sibelius, Smetana, Tchaïkovski… Pour la soirée inaugurale et d’accueil, maestro Karl Sollak, avec la cantatrice soprane Monica Yunus, dans un joli bouquet d’airs fleurant Mozart, Gounod, Verdi, Donizetti, Puccini, Mascagni, J. Strauss, Gershwin, Kurt Weil, Rodgers et Hammertsein, donnera les premières mesures d’une fête où musique, chant et danse se prolongeront jusqu’au 16 mars 2008. Edgar DAVIDIAN
C’est sous sa férule que s’ouvrira le Festival al-Bustan, version 2008, en ce 12 février…Il dirigera l’Orchestre symphonique national libanais, placé pour la circonstance sous sa direction, et accompagnera la cantatrice Monica Yunus pour un tour de chant où le bel canto, dans ses multiples facettes, a le vent en poupe.
Né à Vienne en 1956, Karl Sollak est un chef...