FOIRES - L’un des rendez-vous importants de l’art contemporain en France réunit 250 artistes* Une large panoplie de one-man-show à Grenoble

La Foire d’art contemporain Rhône-Alpes tient sa 3e édition sous le signe de l’éclectisme. Manifestation à la fois artistique et commerciale, l’événement bénéficie du soutien de nombreux partenaires et participe activement au développement du marché de l’art dans cette région. Les 80 galeristes et éditeurs présents, venus de France, d’Europe et parfois de plus loin (Japon, Corée, Canada), exposent à Grenoble les œuvres de 250 artistes. Les tendances et les techniques les plus diverses sont représentées, de la peinture à l’estampe, de la vidéo au design, avec, pour cette édition, une augmentation notable de la part des sculpteurs. Du 1er au 4 février. Plusieurs exposants se consacrent à la présentation d’un seul artiste. C’est le cas, par exemple, de la galerie Nadir d’Annecy, qui a récemment fermé ses portes après 27 ans d’activité, mais qui continue d’exister à travers les foires et Salons, où elle défend le verre et la céramique, ici en la personne de Yan Zoritchak. Les éditions Rémy Bucciali, de Colmar, mettent en avant Tony Soulié et son travail lumineux inspiré par des pérégrinations cosmopolites, tandis que la galerie Richard Nicolet (Vaucluse) explore l’univers en papier mâché de Gérard Cambon. Chez Dock du Sud, on découvre une trentaine de petites sculptures en bronze de Stéphane Gantelet et au Studiolo le mouton sans cesse retravaillé de Pierre Fauret. Des temps forts… La variété de l’offre présente sur Arténim se mesure à la diversité des techniques. Laurent Bonté expose des tirages numériques sur support aluminium, centrés sur la condition humaine et son lot de vanités. La Mexicaine Carmen Arzivu, présentée par une galerie nouvelle venue, Espacio de Morges (Suisse), fait éclater les couleurs dans ses compositions en métal et polyester. Quant à Richard di Rosa, ses petits personnages ludiques, hommes, animaux ou plantes – des kangourous en fer forgé aux cactus en résine – forment une sympathique ménagerie sur le stand du Petit pont des arts. … et des animations permanentes Pendant toute la durée de la manifestation, les visiteurs pourront aussi assister à des performances, comme celle du trio Antonio Rodriguez Yuste, Benjamin et Stéphane Carbonne, mêlant textes, peinture et thermoformage (présentée par Interférences). L’installation de la vidéaste Viviane Riberaigua invite à une relecture des contes et fables de notre enfance, d’Alice au pays des merveilles à La Belle au bois dormant. Également au moyen de vidéos et d’autoportraits photographiés, l’artiste coréen Kwon Moo-hyoung incitera les visiteurs à méditer sur le cycle perpétuel de la vie. Quant à la Nuit de l’art, une soirée très particulière, qui avait rencontré le succès l’an dernier, elle est reconduite. Le 1er février jusqu’à 23 heures, la foire se présente en nocturne et prévoit des événements festifs, des performances éphémères sur les stands des galeristes ou dans les allées, confrontations des mots, de la peinture, de la musique… * www.artenimgrenoble.com